Actualités en bref à la Reunion 974 

Mise à jour du 03/06/10 à 20h20
Un SDF s’exhibe devant une école.Connu des services de police pour d’autres faits, il a été aperçu le pantalon sur les genoux devant l’école Peverelly du quartier de Terre-Sainte par des parents d’élèves. Au cours de son audition, il a reconnu avoir satisfait une envie pressante. Il a été remis en liberté et répondra de ces faits ultérieurement devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre.

Huit ans de prison pour avoir tué son fils involontairement.28 mars 2009 dans la petite case du 42 rue de Nice à Saint-Denis excédé par son fils, un gramoune se saisit d’un fusil. Son second fils, Arsène, présent dans la case, le ceinture par-derrière tandis que Guy tente de lui arracher l’arme. Un coup de feu part. Guy est grièvement touché à l’abdomen mais, de rage, parvient à s’emparer de l’arme avant de la détruire puis de s’effondrer en appelant sa femme. Il décédera quelques heures plus tard sur la table d’opération.Il y a toujours un doute qui plane sur l’auteur du coup de feu. Pourquoi dit-il « Bana y tue à moin » et pas « papa ou Arsène y tue à moin » ? », s’interroge l’avocat. « On est dans le flou On ne sait pas qui a tiré. On ne fait que des suppositions et on ne peut pas condamner un vieil homme de 74 ans à 12 années de réclusion criminelle sur des suppositions », termine Me Moselle en rappelant que son client à déjà fait un peu plus d’en an de détention provisoire. Pour lui, une peine ferme couvrant la détention et le reste assorti du sursis serait une juste condamnation. Le jury a décidé de requalifier les faits en violences volontaires avec armes ayant entraîné la mort sans intention de la donner et de condamner Léon Couteyen Carpaye à huit années d’emprisonnement.

Deux ados interpellés après le tabassage d’une femme. Hier, deux adolescents ont été présentés au palais de justice de Saint-Denis après avoir passé vingt-quatre heures dans les locaux du commissariat Malartic. L’un d’eux a été écroué et est convoqué devant le tribunal pour enfants en juin. L’autre a reçu la même convocation mais a été laissé en liberté.Le 16 avril, une femme fait ses emplettes dans un quartier de Saint-Denis. Pour ce faire, elle se rend à un distributeur de billets et y retire de l’argent.Les deux jeunes la remarquent et décident de la pister. Ils finissent par tomber sur la femme, lui arrachant son sac à main et lui portant des coups. Ce qui cause à la victime des hématomes, notamment à l’épaule. Un certificat médical fait état de trois jours d’incapacité totale de travail. Sans compter les blessures psychologiques dues à une telle agression.Dans le sac à main de la femme, les jeunes trouvent le téléphone portable. C’est ce GSM qui a permis aux policiers de la Sûreté urbaine départementale de remonter jusqu’aux jeunes agresseurs. 

Un pédophile présumé écroué pour viols.Hier, un homme âgé d’une quarantaine d’années a été déféré devant le parquet du tribunal de grande instance de Saint-Pierre. Il a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur mineurs. Au cours de son audition devant le juge Loïc Malbrancke, il a reconnu en partie les faits. A l’issue de son passage devant le juge des libertés et de la détention, il a été placé en détention provisoire. L’enquête se poursuit sous la direction du magistrat instructeur. Cette affaire particulièrement sordide a débuté voici plusieurs mois. Cette homme a profité de sa proximité avec une famille habitant le secteur de Saint-Leu pour commettre l’irréparable sur trois mineurs. Deux enfants ont été violés et un troisième a été agressé sexuellement. Les victimes ont dénoncé les faits et une plainte s’en est suivie devant les gendarmes.

Le RSA appliqué dans les Dom dès janvier 2011.Mardi à l’Assemblée nationale, René-Paul Victoria (Union pour un Mouvement Populaire) a interrogé Marc-Philippe Daubresse (ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives) sur le RSA. Il voulait savoir l’évaluation que fait le ministre de ce dispositif, un an après sa mise en place, et dans le même temps, lui demandait de préciser la date d’application du principe dans les départements d’outre-mer. Pour le ministre : “Le RSA a permis de maintenir le RMI et l’allocation de parent isolé. Il a surtout mis en place un mécanisme novateur : le revenu de solidarité d’activité, qui bénéficie à des travailleurs modestes en leur apportant un revenu complémentaire. À la fin du mois de mars, près de 1,8 million de foyers bénéficiait du dispositif ; plus d’un tiers reçoit le revenu de solidarité d’activité, qui monte en puissance régulièrement. Il a déjà augmenté de plus de 48% depuis sa création. Nous voulons accélérer encore cette montée en puissance, et nous annoncerons donc à la fin de ce mois des simplifications administratives, ainsi que des partenariats d’ores et déjà noués avec les offices HLM et avec les collectivités locales, notamment l’Association des maires de France. Nous aurons ainsi, au plus près du terrain, des moyens de mieux informer les bénéficiaires.” Marc-Philippe Daubresse a ensuite certifié que le RSA sera une réalité dans les départements d’outre-mer dès l’année prochaine. “À la demande du président de la République et du Premier ministre, le RSA sera bien mis en place le 1er janvier 2011.” En revanche, comme le gouvernement l’a toujours indiqué, il ne sera pas possible de cumuler ce dispositif avec le revenu supplémentaire temporaire d’activité. Puisqu’il est - justement - temporaire, comme son nom l’indique. Le ministre a félicité René-Paul Victoria pour le rapport qu’il lui a, récemment, remis, ainsi qu’à Marie-Luce Penchard. “Nous comptons bien en suivre les principes essentiels, notamment le droit d’option pour la situation la plus favorable, avec un choix qui sera irréversible. Nous ferons des propositions dans un délai très bref, et l’essentiel de ce rapport sera effectivement mis en œuvre.” 

Mise à jour du 28/05/10 à 21h30
Tuée par son conjoint.
Le quartier de la Chaloupe Saint-Leu a été le théâtre d’un meurtre ce vendredi.Il n’était que 3 heures ce matin lorsque les gendarmes de la Chaloupe Saint-Leu sont alertés. Une femme de 31 ans, maman de trois enfants vient d’être poignardée de plusieurs coups de couteau par son conjoint. La scène sordide s’est déroulée sous les yeux des enfants du couple, à peine âgés de 10 ans. D’après les premiers témoignages recueillis sur place, l’homme aurait ensuite tenté de mettre fin à ses jours. Il a été arrêté dans son geste par les forces de l’ordre. Blessé, ses jours ne sont pas en danger. Il a été transporté, conscient à l’hôpital de Saint-Pierre où il devrait être opéré dans la journée. Dans le voisinage, c’est la consternation. Personne n’aurait prédit que ce couple d’apparence "sans histoire" aurait connu un tel sort. Pour l’heure, l’auteur présumé du crime, encore hospitalisé n’ a pas été entendu. L’enquête qui démarre aujourd’hui devra déterminer les causes exactes qui ont conduit ce père de famille à commettre l’irréparable.

Reconnu coupable de viol sur sa belle-fille en première instance et condamné à 15 années de réclusion criminelle, il avait fait appel.“Je reconnais les faits mais elle était d’accord”, affirme Jean-Paul D. une nouvelle fois devant la cour d’assises avant de s’expliquer de nouveau en appel sur des faits de viols commis en 2006 et 2007 sur une mineure de 15 ans qui était à cette époque sa belle-fille. C’est une lettre d’une assistante sociale qui va alerter le parquet sur les viols subis par la jeune victime. L’auteur des faits est le beau-père de la jeune fille. Sa mère ira aussi déposer plainte lorsqu’elle découvrira une photo à caractère pornographique mettant en scène sa fille. L’homme, déjà incarcéré pour d’autres faits de violence, va commencer par nier. Mais durant l’enquête, la découverte de nouvelles photos et surtout de films, toujours à caractère pornographique, va le faire revenir sa décision. Il va admettre avoir eu des rapports complets avec sa belle-fille, durant plusieurs mois, mais que celle-ci était consentante alors qu’elle affirme avoir toujours refusé toute relation.Lors de la confrontation, chacun demeurait sur ses positions.L’après-midi était principalement consacré à l’audition de la jeune victime qui maintiendra ses déclarations initiales. Puis durant de longues minutes, elle subira le feu roulant des questions de l’avocate de la défense. Le début de cette dernière journée de débat devrait être occupé à l’audition de témoins avant de laisser la place aux plaidoiries et au réquisitoire du ministère public, représenté par l’avocat général Anne-Marie Noël. Le verdict devrait être connu ce soir.

Injures envers Valérie Bègue : Thierry Ardisson et les patrons de Canal+ en correctionnelle.COUR DE CASSATION. Rebondissement dans l’affaire qui oppose Valérie Bègue à Thierry Ardisson et Canal+. La Cour de cassation a “retoqué” la décision de la chambre de l’instruction de Saint-Denis d’annuler la procédure. Du coup, Thierry Ardisson, le directeur général de Canal+, l’ancien patron de Canal+ Réunion vont être jugés devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis.La plainte avec constitution de partie civile de Valérie Bègue remonte à janvier 2008. Elle visait des faits d’“injures publiques envers un particulier par un moyen de communication visuel”. Dans son émission “Salut les Terriens”, Thierry Ardisson avait insulté l’ex-Miss France en la traitant de “Quelle pute...” (lire ci-contre). Une information judiciaire avait été ouverte dans la foulée. Et la doyenne des juges d’instruction de Saint-Denis, Brigitte Lagière, avait mis en examen Thierry Ardisson, le directeur général de la chaîne et son représentant local.  

Mise à jour du 27/05/10 à 22h45
Accusé de viol par sa nièce, acquitté par la cour d'assise.Après un peu plus d’une heure de délibéré, les jurés ont décidé d’acquitter J.R.T. Accusé du viol de sa nièce dans les hauts de Saint-Paul en 2006, l’homme a toujours contesté les faits. Devant la faiblesse du dossier, le procureur général a refusé de requérir une sanction.Les faits remonte en juillet 2007, une jeune fille, par l’intermédiaire de sa mère, va déposer plainte contre son oncle paternel qu’elle accuse de faits de viols commis à son encontre alors qu’elle avait 12 ans et suivait sa scolarité en CM2, en 2006, dans les hauts de Saint-Paul. Lors de vacances chez sa sœur aînée, son oncle l’a attirée chez lui où il l’a violée. Placé en garde à vue en septembre 2007, l’oncle nie les faits, les mettant sur le compte de son ancienne appartenance aux témoins de Jéhovah et criant au complot. Il sera relâché quelques heures plus tard. Les investigations reprendront au mois de mai 2008 avec une confrontation chez les gendarmes où chacun restera sur ses positions. De nouveau placé en garde à vue, il continuait à nier. Une information était ouverte fin mai 2008. Durant toute l’instruction, il continue à nier les faits, maintenant la thèse du complot. Les expertises psychiatriques et psychologiques décrivent l’accusé comme un homme renfermé avec une personnalité ambivalente. « Il vit dans un milieu socio-éducatif peu stimulant », explique le médecin. « Il a peu de relations personnelles, avec des troubles de la personnalité de type schyzotypique associée à la prise massive de cannabis. Il vit dans une misère sexuelle avec pratique masturbatoire », poursuit le psychiatre. « Il met en avance une croyance religieuse à connotation bizarre mais sans hallucination. Il vit avec un sentiment de persécution, ce qui peut expliquer sa jalousie », termine le psychiatre en concluant que l’accusé ne souffrait de troubles ayant aboli ou altéré son discernement.

Damour écroué pour assassinat.Emmanuel Damour qui a tué, lundi, Patrick Thévenin d’une dizaine de coups de sabre(édition du 25/05) a été placé, hier, en détention provisoire. Il a été mis en examen pour “assassinat” et encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

La préparatrice en pharmacie dealait du Rivotril.Le groupe stupéfiants de la sûreté urbaine départementale a mis au jour les agissements d’une préparatrice en pharmacie de 28 ans exerçant au Port. Trafiquant la base informatique de l’officine pour en modifier les données des stocks, elle sortait régulièrement depuis quelques mois des flacons de Rivotril destinés à la revente sous le manteau à destination des toxicomanes. Le 17 mai dernier, elle était placée en garde à vue en compagnie du magasinier de la pharmacie ainsi que de son concubin. Les deux hommes étaient cependant mis hors de cause. Car c’est le frère du concubin, un jeune Portois de 21 ans, qui était en fait en cheville avec la préparatrice. Grâce à elle, il avait pu revendre quelque 70 flacons de Rivotril au prix de 40 euros l’unité, quand le flacon acheté légalement sur ordonnance ne vaut guère plus de trois euros. Une plus-value intéressante que se partageaient les deux acolytes. Interpellé et placé en garde à vue hier, le jeune homme a reconnu les faits. Le duo est convoqué devant le tribunal correctionnel pour vol et session de substance vénéneuse pour l’une, acquisition et session des mêmes substances pour l’autre.

Hotel Sterne : Fin?Alors qu’elle demandait une indemnité d’éviction de 5 millions d’euros à la société du casino pour quitter les lieux, la Sterne SA a été déboutée par la Cour de cassation pour défaut de police d’assurance. La municipalité de Saint-Pierre se base sur cet arrêt pour reformuler une demande devant le tribunal de commerce en résolution et réclamer 1,3 million d’euros de loyers impayés par l’hôtelier. Le feuilleton politico-judiciaire du Sterne touche à sa fin.Cette fois, l’hôtelier se trouve en mauvaise posture. Si elle ne présente aucune garantie suffisante, la Sterne SA pourrait se retrouver en liquidation judiciaire. Ce qui entraînerait la vente des biens dans le but de payer les créanciers. Dans cette hypothèse, la municipalité pourrait ne jamais recouvrer les 1,3 million d’euros de dettes de la Sterne SA, ainsi que les échéances restant à courir jusqu’en juin 2011. L’avenir semble plus que jamais préoccupant pour les employés du Sterne et de tous les petits commerces alentours. 

Mise à jour du 26/05/10 à 23h00
Sylvie Payet, à t'elle préméditée son départ?Sylvie Payet, aurait été vue pour la dernière fois,hier matin,on l’aurait vue là-bas”, confirme Christopher son fils.“Elle m’a appelé, lundi dernier, il y a une semaine. Pour me dire de ne pas acheter de gros cadeau pour la fête des mères. Elle a appelé ma sœur et lui a dit exactement la même chose. J’ai pas capté tout de suite. “ Mais aujourd’hui, cette conversation lui revient en mémoire. Sa mère avait-elle prémédité son départ ? “Je sais qu’elle n’aimait pas les gros cadeaux chers, je lui ai dit : ok pas de problème, je prendrai juste un petit quelque chose”. La casquette visée sur la tête, ce jeune homme de 22 ans se raccroche aux moindres témoignages. “Ma sœur est partie au commissariat faire le point avec les policiers. Une dame est venue déposer. Elle a vu ma mère dans le bus Z’éclair. Elle était assise à ses côtés.” Le chauffeur du bus aurait confirmé. Selon lui, il s’agissait bien de Sylvie Payet. “Il l’aurait déposée rue de Paris à Saint-Denis.” De samedi, la piste remonte jusqu’à dimanche 13 h. “Elle ne connaît personne dans le Nord. Il y a que ma grande sœur qui y vit, et encore c’est à Sainte-Marie”, explique Christopher. L’incompréhension prend un peu plus d’ampleur. Sans compter l’incertitude. “Où est-elle ? Où est-ce qu’elle se cache ?”, s’interroge Florence, sa fille aînée. De la famille, personne n’est allé travailler, concentré à rechercher la disparue. “Mon père aussi n’y est pas allé”, déclare Christopher avant de noter l’absence de différend conjugal pouvant servir d’explication.“On pense que c’est la solitude. Que l’on n’était plus là pour elle, confie Christopher. Mais c’est pas vrai, on sera toujours là pour elle, même si on n’habite plus là.” Les trois enfants ont quitté la maison familiale. La petite dernière, il y a deux mois tout juste. “Je pense qu’elle avait le sentiment d’être abandonnée, elle a peut-être essayé de s’évader. On est là pour elle, pour la vie”, poursuit son fils. “On est allés à la pointe du Diable, on a fait les trois ravines, on est allés au pont de l’Entre-Deux, on a même fouillé en bas…” Un geste fatal difficile à imaginer pour un enfant. “Elle ne sait pas où aller.” La fouille de la maison a confirmé qu’elle a pris ses papiers avec elle. “Elle a sa carte Vitale, sa carte d’identité.” De l’argent ? “Elle a sa carte de gabier, affirme Christopher. Les policiers sont en train de voir si elle l’a utilisée.” L’enquête est actuellement menée par la brigade de sûreté urbaine de Saint-Pierre. Un appel général a été lancé auprès de tous les commissariats. Si vous avez des renseignements susceptibles d’aider cette famille à retrouver Sylvie Payet, Kiang-Fat de son nom de jeune fille, vous pouvez la contacter au 06 92 25 83 29 ou appeler la police.

Il étrangle son ex-concubine.Dimanche, un nouveau drame de la séparation a été évité de justesse, chemin Bancoule, à Saint-Louis. Séparé depuis trois ans de la mère de ses trois enfants, un homme âgé d’une trentaine d’années l’a étranglée devant le domicile d’un proche. La victime ne doit la vie sauve qu’à l’intervention d’un mystérieux témoin.La victime reprend conscience peu à peu et est transportée au groupe hospitalier Sud Réunion. Elle y reste pendant 24 heures et se rend dès sa sortie à la communauté de brigade de Saint-Louis. Elle dépose plainte. Les enquêteurs recueillent son audition et se mettent ensuite au travail. Ils procèdent aux constatations d’usage. Dans le voisinage, une discrète enquête de voisinage est effectuée. Hier en fin de matinée, Jean-Pierre est appréhendé et placé en garde à vue pour tentative d’homicide. Il devrait être déféré aujourd’hui ou demain devant le parquet du tribunal de grande instance de Saint-Pierre. En attendant, les militaires recherchent activement la personne ayant empêché le mis en cause de commettre l’irréparable. Ils lancent un appel à témoins. Toute personne susceptible de connaître son identité est priée de se rapprocher de la brigade de Saint-Louis.

Télé Kréol, 10e chaîne du bouquet TNT.Après Antenne Réunion et les huit chaînes de France Télévisions, Télé Kréol sera la dixième et dernière chaîne disponible sur la TNT en novembre prochain. La petite chaîne composée uniquement de bénévoles est, pour le moment, uniquement accessible sur le web et dans l’ouest de l’île.Télé Kréol jouera donc dans la cour des grands en novembre prochain. Elle devra s’adapter à un environnement financier très différent. “Nous devrons trouver entre cent mille et deux cent mille euros par an, uniquement pour payer le diffuseur (ndlr, la TNT utilisera les antennes de TDF). La Région a accepté de nous accompagner pour les deux ou trois prochaines années.” Télé Kréol promet également d’étoffer ses programmes. Elle espère ainsi nouer des contacts avec toutes les mairies de l’île pour “plus de proximité avec les Réunionnais”. “Nos programmes sont actuellement composés de clips, de concerts d’artistes locaux, de reportages sur le tourisme ou de fêtes de quartier. Nous continuerons sur ce créneau de la proximité en nous rapprochant des mairies et des collectivités. Nous serons complémentaires de RFO et d’Antenne Réunion. Ils font de l’audience avec des séries et quelques infos locales. Nous viendrons combler un vide et nous valoriserons les initiatives locales”, programme Thierry Araye qui promet que la chaîne “se perfectionnera”. Le fondateur de Télé Kréol souhaite également ouvrir ses portes aux maisons de productions locales. “On espère servir de tremplin pour les futurs animateurs de RFO et d’Antenne Réunion”, ajoute-t-il.


Mise à jour du 25/05/10 à 18h40
Un père de famille massacré à coups de sabre.Emmanuel Damour, 26 ans, a porté plus de dix coups de sabre à Patrick Thévenin, 31 ans. Ce dernier, étendu sur l’herbe, s’est vidé de son sang avant l’arrivée des secours. Dans le même temps, le meurtrier présumé s’est rendu de lui-même à la brigade de gendarmerie de Saint-Benoît où il a été placé en garde à vue.L’agression a été d’une extrême violence hier matin aux alentours de 8 h 30 dans le square voisin de la piscine du Butor.Les deux hommes se connaissaient et s’étaient déjà affrontés la veille au soir. Quelques mots échangés,quelques menaces,un petit ralé-poussé. Patrick avait même sorti un couteau pour menacer Emmanuel. Alors celui-ci a certainement, durant la nuit, mûrit le dessein de se venger. Car la préméditation fait peu de doute. Il est peu avant 8 heures hier matin quand Patrick sort de la case où il vit. "Il devait récupérer un vélo", explique Marie-Sylvie Payet, la sœur de Patrick. Quand il arrive au square du Butor, Emmanuel lui tombe dessus. Il l’attendait, assis sur un banc. Il avait dissimulé son sabre à cannes sous son manteau. Sous les yeux de plusieurs témoins, les coups pleuvent. L’arme blanche s’abat une dizaine de fois sur Patrick qui tente de fuir. Mais il ne va pas loin. Emmanuel vise principalement la tête et le cou. Les plaies sont si profondes qu’il a atteint la moelle épinière. Patrick est aussi blessé aux bras. Il a tenté de se protéger. La victime est étendue au sol. Emmanuel s’en va, le sabre en main. Direction la brigade de gendarmerie. Dès qu’il arrive, il est placé en garde à vue. Les militaires effectuent un dépistage d’alcoolémie qui se révèle négatif. 8h45. Les gendarmes reçoivent les premiers appels. Dont celui provenant d’un commerçant voisin de la scène du crime. L’agression s’est déroulée dans un angle mort. Il n’a rien vu. Mais il a déduit : "J’ai aperçu que tous les gens regardaient dans la même direction. Il y avait des voitures arrêtées. On m’a dit que quelqu’un était au sol. Personne n’avait l’air d’appeler les gendarmes. J’ai pris mon téléphone." Les services de gendarmerie sont mis en branle ainsi que les pompiers. Mais quand ils arrivent sur place il n’y a plus rien à faire. Patrick Thévenin est déjà mort. 

Sylvie Payet reste introuvable.Sylvie Payet, une habitante de La Ligne-des-Bambous âgée de 48 ans est introuvable depuis samedi matin. Une énigme pour sa famille, qui affirme que ce n’est pas dans ses habitudes. Et une énigme aussi pour la police de Saint-Pierre qui vient de lancer des recherches 48 heures après la disparition de la dame. Autant dire que pour l’heure, les indices sont plutôt maigres. Tout ce que l’on sait est que Sylvie Payet a quitté son domicile, samedi matin, peu avant 8 h. Officiellement pour se rendre au marché couvert.Elle n’est jamais revenue. L’alerte a été donnée par son époux dans l’après-midi. La famille s’est alors lancée dans de vastes recherches à La Ravine-des-Cabris et à Saint-Pierre. Des recherches ponctuées par des appels à l’aide sur une station de radio locale. Sans succès. Prête à tout, la famille de Sylvie a également fait appel à des chiens renifleurs pour suivre la trace de leur mère. En vain également. Ces chiens n’ont pu aller plus loin que l’arrêt de bus de La Ligne-des-Bambous. Précisément là où Sylvie Payet aurait pris le bus pour se rendre à Saint-Pierre. Les chiens ont aussi retrouvé une traceprés du marché forain  qui a conduit les chercheurs jusqu’au boulodrome du front de mer. Mais la piste s’est arrêtée là. Seule lueur d’espoir : un témoin qui aurait expliqué avoir vu Sylvie Payet lundi soir à cet endroit. Sans pouvoir être affirmatif. Qu’importe : pour l’heure, la famille se raccroche à cet espoir et a placardé de nombreuses affiches à cet endroit. En espérant que cela porte ses fruits. Du côté de la police de Saint-Pierre, on a également lancé une enquête. Les fonctionnaires ont déjà longuement interrogé la famille hier matin, dans l’espoir de trouver une piste. Les policiers ont également retrouvé d’autres témoins affirmant avoir vu la dame sur le front de mer. L’enquête se concentre donc dans cette zone. Si vous êtes en possession d’un renseignement utile, contactez la famille de Sylvie Payet au 06 92 25 83 29 ou appelez la police. 

Mis en examen àprès le décé d'un pieton.Ahmada Fauchard est mort. Le jeune homme d’à peine 19 ans, percuté samedi matin vers 3 heures alors qu’il traversait le boulevard sud au niveau de la Sécurité sociale a succombé à ses blessures à l’hôpital de Saint-Pierre où il avait été conduit en urgence. Le conducteur de la Golf a été mis en examen pour “homicide involontaire” et “non assistance à personne en danger” et a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.Les analyses sanguines pratiquées sur la jeune victime ont laissé apparaître qu’il avait 2 grammes d’alcool par litre de sang quand il a été percuté par la Golf conduite par Frédéric L., un garçon de 19 ans vivant à proximité des lieux de l’accident. Ce dernier roulait en direction de l’ouest avec 1,04 g d’alcool par litre de sang. Dimanche, il a été déféré vers 17 heures au Palais de justice de Champ-Fleuri. Danielle Braud, vice-procureur de Saint-Denis, a ouvert une information judiciaire pour “homicide involontaire” et “non assistance à personne en danger”. Frédéric a ensuite été mis en examen par le juge d’instruction de permanence, Yann Boucharé, puis placé sous contrôle judiciaire.Durant sa garde à vue, il a expliqué aux policiers qu’il était sorti samedi matin pour aller acheter des cigarettes dans une station-service. Il a dit qu’à l’aller il avait aperçu Ahmada déambuler à proximité du boulevard sud. C’est au retour que l’accident s’est produit. Frédéric a raconté aux enquêteurs qu’il n’avait pas vu la victime au moment du choc. Pris de panique après l’accident, il a, dans un premier temps, fui, avant de revenir sur les lieux, raisonné par ses parents à qui il avait raconté le drame.  

Mise à jour du 19/04/10 à 18h50
Accident de scooter : l’adolescent succombe.Nelvin Adelin s’était rendu avec une bande de copains à Saint-Denis pour une virée. Peu avant 1h45, il avait repris la route du retour vers Saint-André. Son père Jean-Claude Adelin, avec lequel il travaillait comme bazardier, lui avait rappelé qu’il devait se lever tôt. Sur la RN2, l’adolescent a perdu le contrôle de son deux-roues au niveau du Jumbo Score de Sainte-Marie. Nelvin Adelin a percuté la barrière de sécurité à droite avant de chuter sur sa gauche. Il a glissé sur plusieurs mètres avant de s’immobiliser. Le jeune homme souffrait de plusieurs fractures mais aussi d’un traumatisme crânien qui a nécessité son transfert vers le service de neurochirurgie de Saint-Pierre.Nelvin Adelin est le 9e conducteur de deux roues à perdre la vie après un accident. Soit plus de la moitié des 17 personnes décédées dans de telles circonstances. Vendredi 9 avril, deux jeunes avaient été tués sur la RN1au Port après avoir percuté un 4X4. Les deux victimes roulaient à contresens et sans lumière.

Braquage à la Poste avec un pistolet en plastique.Samedi peu après 9 heures, trois quarts d’heure après l’ouverture de l’agence de Saint-Gilles-les-bains, un jeune homme, le visage dissimulé par une casquette et un bandana, a fait irruption dans la salle d’attente avant de pointer une arme en direction de l’un des trois agents au guichet. Le jeune braqueur s’est fait remettre les billets de banque qui étaient disponibles et s’est enfui. Certains témoins l’ont vu enfourcher un vélo. Son arme a été retrouvée sur le bitume. Écrasée par les routes d’une voiture. Pour cause : cette arme n’en était pas une. Il s’agissait en fait d’un pistolet en plastique. L’un de ceux qu’on achète aux enfants. Selon nos informations, le montant du braquage est de quelques centaines d’euros. Les trois agents saint-gillois ont été entendus par les gendarmes en charge de l’enquête. Ces derniers ont réalisé des relevés d’empreintes nécessaires aux investigations. Le directeur de la Poste, Thierry Crop, s’est rendu sur place. Il s’est entretenu avec les agents qui ont ensuite été consultés un médecin. Un certificat d’incapacité de dix jours a été délivré à deux employées.

Sans permis, il tente d’échapper aux policiers.Son permis annulé à cause d’une condamnation de justice, un Saint-Andréen de 23 ans a tenté d’échapper aux policiers, samedi soir, lors d’un contrôle routier. Le jeune homme a refusé d’obtempérer mais la course-poursuite n’a pas duré bien longtemps. C’est en sortant leur éthylotest que les policiers ont compris pourquoi le conducteur ne voulait pas avoir affaire à eux. Ce dernier roulait avec un taux de 1,70 g/l. Le mis en cause a été remis en liberté mais une enquête a été ouverte par les policiers.

Prison requise contre les complices de Verbard.Seize prévenus (enseignant, employé communal, éducateur sportif, responsable juridique dans une compagnie d’assurance, contrôleur de bus, chauffeur…etc...), anciens membres de l’association “Cœur douloureux et immaculé de Marie”, ont été jugés hier par le tribunal correctionnel. Poursuivis pour “recel de malfaiteurs”, tous sont suspectés d’avoir apporté leur aide à Juliano Verbard pendant sa cavale de 2006. La plupart ont expliqué avoir été motivés par leur croyance en l’innocence de Verbard. Des peines variant de trois mois de sursis à six mois de prison ferme ont été requises.  

 Mise à jour du 15/04/10 à 19h55
Mort de Johan au lycée hôtelier : la mère dépose plainte pour meurtre.Richelaine Sinapan-Clain se débat pour faire entendre sa vérité. Dans sa maison de Saint-Denis, en ce mardi matin, la mère de Johan Clain, décédé le 26 août dernier au lycée hôtelier La Renaissance à Plateau-Caillou, explique pourquoi elle veut que l’enquête sur ce drame redémarre. “J’ai perdu mon fils et j’ai l’impression qu’on ne s’en soucie pas. Il n’y a même pas eu d’autopsie. Je veux que le mur de la vérité tombe. J’ai porté plainte auprès des gendarmes, puis auprès du procureur de Saint-Denis. Sans succès”, regrette-t-elle. Rappel des faits, tels qu’ils ont été établis par les gendarmes de Saint-Paul. Le 26 août dernier, Johan Clain est en cours de cuisine. C’est l’atelier pratique. Le jeune homme veut déballer un couteau neuf. Mais en tentant de couper les anneaux de nylon qui retiennent l’ustensile, la lame ripe et s’enfonce de neuf centimètres dans l’abdomen de Johan Clain. Le garçon cherche des compresses, mais s’écroule sans avoir eu le temps de s’expliquer auprès de ses camarades. Il décède peu après. Voilà pour la version officielle. Mais Richelaine Sinapan-Clain estime que l’enquête a été bâclée. Face au rejet de sa plainte par le procureur, elle vient d’entamer la procédure de la dernière chance : “Lundi, j’ai déposé plainte pour meurtre avec constitution de partie civile auprès du doyen des juges d’instruction de Saint-Denis.” Dans cette plainte, la dame expose tous ses doutes quant à la mort de son fils.D’abord, l’arme. “S’il déballait son couteau neuf, où est passé l’emballage ? Les gendarmes ne l’ont jamais retrouvé. De toute façon, les colliers de nylon retenaient le couteau dans une large poche en plastique : comment aurait-il pu se blesser ?”, commence-t-elle. Enfin et peut-être même surtout, l’arme qu’on lui aurait rendue et avec laquelle Johan est supposé s’être blessé n’est pas, selon Richelaine Sinapan-Clain, le fameux couteau neuf. “Celui qu’on m’a rendu était usé donc Johan ne pouvait pas être en train de le déballer ! Qu’est devenu celui de mon fils ?” Ce n’est pas tout. “Personne dans la salle n’a vu mon fils se blesser, ajoute cette mère. Ses camarades l’ont simplement vu chercher des compresses avant qu’il ne s’écroule. C’est ce qu’ils ont expliqué dans leurs témoignages.” Richelaine Sinapan-Clain poursuit : “Je connais des gens qui auraient pu en vouloir à mon fils. La salle de classe était située au rez-de-chaussée et une porte donnait accès à une cour à l’arrière du bâtiment. On a très bien pu faire signe à Johan pour qu’il sorte afin de le poignarder. A ce moment, chacun vaquait à ses occupations et personne ne faisait attention à l’autre.” Dernier argument de la dame : la pose d’une barrière et d’un portail à l’arrière du bâtiment, peu de temps après les faits. “Au conseil d’administration du lycée, le proviseur a expliqué que c’était en rapport avec les événements qui s’étaient produits, soit la mort de Johan. Quel rapport entre une mort présumée accidentelle dans une cuisine ? En quoi cela aurait-il mieux protégé mon fils de poser une barrière ? Parce que quelqu’un s’était introduit dans l’établissement pour l’agresser ?” A toutes ces questions, Richelaine Sinapan-Clain veut des réponses. Reste à savoir si le juge d’instruction jugera ces arguments assez convaincants pour rouvrir l’enquête.

La mort du SDF,bien naturelle.Mardi, vers 16 h, le corps d’un homme sans vie est découvert par un passant en haut d’un escalier qui relie le trottoir de la rue Lucien-Gasparin à un jardinet en contrebas. Alertés, les policiers de Malartic arrivent rapidement sur les lieux pour procéder aux investigations habituelles. Des clichés photographiques sont réalisés. Sur place, rien ne semble suspect. Le docteur Labussière, médecin légiste se rend sur les lieux pour procéder à un examen externe du corps. Ce dernier ne présente pas de marques suspectes mais la mort reste mystérieuse. Le parquet ordonne très logiquement une autopsie. Réalisée hier matin au CHR de Bellepierre, celle-ci a révélé que l’homme était mort naturellement, à cause de son alcoolisme.

Deux accidents de la route dans la nuit.La nuit dernière a été marquée par deux gros accidents à Saint-Denis.Vers 00h30 les pompiers de Saint-Denis sont appelés sur le boulevard sud, au Mouffia. Une voiture a heurté un arbre et a presque immédiatement pris feu, les passagers ont heureusement pu sortir à temps. La voiture est complètement détruite. Aucun blessé n’est à déplorer. Ce qui n’est pas le cas du second accident de la nuit.Sans que l’on connaisse encore les circonstances de la chute, un scootériste a été retrouvé dans un état grave au alentour d’une 1h 45 sur la 4 voies de Saint-Marie, près de la sortie Duparc. Le jeune homme âgé de 17 ans a été transporté à l’hôpital. 

Mise à jour du 14/04/10 à 19h30
Un SDF retrouvé mort dans l’escalier.Le corps sans vie d’un homme a été retrouvé hier après-midi dans un escalier bordant la rue Lucien-Gasparin, à Saint-Denis. Les premiers éléments ne permettent pas de dire si la mort est suspecte. Une autopsie du corps aura lieu aujourd'hui.La mort pourrait être accidentelle ou naturelle, mais rien ne permet pour l’heure de le confirmer. N’ayant aucun effet personnel sur lui, l’homme n’a pas été identifié. Mais selon les premiers éléments découverts sur place, la victime serait un sans domicile fixe qui vivait dans le secteur. Les policiers doivent faire le tour des foyers pour sans domicile fixe pour tenter de connaître son nom.

Casse d'une bijouterie.Gros préjudice. En pleine nuit, un gang de voleurs s’est attaqué à la bijouterie Stop bijoux, en plein centre-ville de Saint Leu. Ils ont neutralisé le voisin le plus proche du commerce en le gazant puis en le menaçant. Ils ont ensuite fait une razzia dans les vitrines. Bilan : plus de 100 000 euros de bijoux envolés.Hier matin, il est aux alentours de 3 h 30 quand des ombres avancent aux abords du stade de Saint-Leu. Elles escaladent un mur et arrivent dans la cour d’un bâtiment dont l’entrée se trouve rue du Général-Lambert, en plein centre-ville. D’un côté il y a l’arrière de la bijouterie Stop bijoux dont l’accès est protégé par une succession de deux portes blindées. Et de l’autre côté de cette cour, il y a la case d’Alexis.Les intrus savent que l’homme est chez lui. Au préalable, ils coupent l’électricité de son logement puis, à travers les barreaux de sa fenêtre, ils le gazent avec une bombe lacrymogène. Alexis est surpris et apeuré. Les hommes le menacent. S’il bouge, ils le tuent. Mais impossible de dire s’ils avaient des armes. Pendant ce temps, des membres de ce commando bien organisé, composé d’au moins trois personnes, s’attaquent à la première porte blindée. Ils en viennent à bout facilement en faisant sauter les gonds. Sans bruit puisqu’Alexis n’a rien entendu. Dans le sas d’entrée ils entreprennent la deuxième porte blindées après avoir décroché l’alarme qui ne s’est pas déclenchée. Le deuxième rempart cède aussi. Avant de s’attaquer aux bijoux, ils essaient d’ouvrir le coffre-fort dans le bureau. Mais il résiste. Ils n’insistent pas. Une fois dans la bijouterie, les casseurs poursuivent et font main basse sur l’ensemble des bijoux dans les vitrines, laissant tout de même ce qui a le moins de valeur. Ils emmènent entre autres des montres Yonger et Bresson. Prix à l’unité : 300 euros. Les cambrioleurs sont restés un peu plus de quarante-cinq minutes sans être inquiétés. Ils seraient ensuite repartis à bord d’un 4 x 4, ne laissant derrière eux que très peu de traces et faisant plus de 100 000 euros de préjudice selon l’évaluation faite par les patrons. Les gendarmes de la brigade de recherches de Saint-Paul, de la section de recherches et de la communauté de brigades de Saint-Leu ont procédé aux premières constatations, au petit matin. Mais l’enquête s’annonce dure. “C’est un vrai travail de pros”, annonce Alain Madeira, le cogérant de la bijouterie. “Tout avait bien été préparé. Ils savaient qu’il y avait un voisin proche. Ils étaient sûrs de leur coup”d'autant plus que l'alarme ne s'était pas déclenché. 

Un enfant de 6 ans se sectionne le doigt dans une porte.Les gendarmes du Peloton de haute montagne sont intervenus hier matin dans le cirque de Mafate pour secourir un écolier de 6 ans qui venait de se coincer le doigt dans une porte. L’enfant s’est sectionné le doigt. Il a été conduit au CHR Bellepierre.

Huit apprentis cambrioleurs arrétés.Ils sont cinq et tous âgés de 16 et 17 ans. Deux de ces mineurs ont été interpellés lundi matin à Sainte-Marie, soupçonnés d’être à l’origine de deux cambriolages commis dans la commune. Les trois autres ont été arrêtés à Sainte-Suzanne pour six vols du même genre. Au total, il y a sept victimes pour ces huit cambriolages, un particulier ayant été pris pour cible deux fois. Tous les faits ont été commis ces trois derniers mois. Le mode opératoire était à chaque fois le même : les jeunes accédaient aux habitations par des portes ou des fenêtres laissées ouvertes. Et ils dérobaient des bijoux, de l’argent, du matériel informatique et vidéo. Une perquisition a permis aux gendarmes de mettre la main sur une partie du butin, déjà en grande partie écoulé. D’autres interpellations pourraient intervenir. Car d’autres cambriolages nombreux à Sainte-Suzanne et Sainte-Marie depuis le début de l’année doivent être résolus.

Florent Armaury nie les coups mortels sur son voisin.“Je pense très sincèrement qu’il n’y a pas d’intention criminelle et c’est ce que mon client a redit aujourd’hui.” Me Sylvie Moutoucomorapoulé est confiante. La reconstitution de la mort d’Ulrich Belony s’est déroulée conformément aux dires de son client, Florent Amaury-Trécasse. Libre sous contrôle judiciaire, le jeune maçon a expliqué et mimé la scène au juge d’instruction. Au moment des faits, les deux hommes sont voisins et habitent tous deux l’immeuble Quai Ouest de la rue de l’Abattoir, à Saint-Denis. Florent Armaury est maçon et travaille sur le chantier devant le bâtiment. Il balaie la chaussée lorsqu’il croise Ulrich Belony. Les deux hommes sont en froid et Belony insulte Armaury. Ce dernier ne bronche pas. Mieux, il fait le tour de l’immeuble pour rentrer chez lui et ne pas croiser son opposant. Mais ce dernier le rattrape. Les deux hommes s’expliquent et en viennent aux mains. Ils n’échangent pas vraiment de coups mais tombent au sol. Florent se retrouve à califourchon sur son voisin et le maintient au sol. Les deux hommes se séparent enfin. Belony a manifestement du mal à se relever. Florent Amaury rentre chez lui.Belony ressent une vive douleur dans la poitrine. Il descend devant l’immeuble et s’assoit sous un manguier. “J’ai du mal à respirer”, explique-t-il à des voisins, “Donnez-moi de l’eau”. Puis, il fait un malaise. Un voisin prévient les secours. Lorsque Florent descend, il voit Belony se faire soigner. “Ils m’ont dit de remonter. Alors je suis parti”, explique-t-il hier au juge. Belony décédera quelques heures plus tard d’un pneumothorax. Le lendemain, Florent Amaury-Trécasse est mis en examen pour coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Une qualification criminelle passible de 15 ans de prison. Mais Me Sylvie Moutoucomorapoulé espère aujourd’hui que la reconstitution et les résultats de l’autopsie permettront à son client d’éviter la cour d’assises. “Il n’y a pas eu de coups portés sur le thorax de la victime”, explique l’avocate, “ils ont roulé au sol et la victime a fait par la suite un décollement du poumon.” Après la reconstitution, Florent Armaury a été entendu par le juge d’instruction. Il a réitéré ses déclarations, expliquant qu’il n’avait aucunement l’intention de tuer son voisin. Si le juge considère que ses coups n’ont pas provoqué sa mort, Florent Armaury peut bénéficier d’un non-lieu. Le cas échéant, il devra s’expliquer devant des jurés d’assises.

Des stagiaires construisaient la maison des employés communaux. Encore un dossier qui met en cause des employés de la Plaine-des-Palmistes dont l’un, Sébastien Vauldin, déjà mis en cause et condamné dans une autre procédure. En bref, deux employés municipaux se sont servis de stagiaires travaillant pour une entreprise d’insertion pour se faire construire, le premier un mur devant sa maison à Sainte-Clotilde et la seconde un garage.Dans le courant 2007, Sébastien Vauldin, un employé municipal, directeur des services techniques de la commune de la Plaine-des-Palmistes, qui a déjà eu des problèmes avec la justice dernièrement comparaissait de nouveau devant le tribunal, en compagnie de l’une de ses collègues, Roseline Dubard, pour exécution de travail dissimulé. Avec eux, comparaît le responsable de l’association de formation, Richard Ceus. Globalement, les deux employés municipaux ont utilisé trois « stagiaires », l’un pour faire construire un mur de soutènement sur la propriété qu’il possède rue Bois-de-Nèfles à Saint-Denis et la seconde pour faire ériger un garage. À l’audience, comme devant les enquêteurs, les déclarations des prévenus vont à l’encontre de celles des trois « employés ». Seule Roseline Dubard admet les faits. Vauldin, quant à lui, nie en affirmant qu’ils étaient des employés normaux et qu’ils ne sont restés que quelques jours sur le chantier alors que les trois « témoins » affirment qu’ils ont travaillé entre trois semaines et un mois pour à peine 500 euros.Le jugement sera rendu le 20 avril. 

Offerte par sa mère à un homme.Jacques B., un Dionysien de 30 ans, a été mis en examen hier pour agression sexuelle. Il a été placé sous contrôle judiciaire. Entre septembre et octobre 2009, il aurait abusé d’une adolescente de 15 ans. La maman de cette dernière avait offert sa fille à cet homme qu’elle considérait comme le gendre idéal, allant même jusqu’à programmer des fiançailles.Lundi, l’homme est placé en garde à vue. Il y passe vingt-quatre heures avant d’être déféré hier. Marc Hellier, vice-procureur a ouvert une information judiciaire pour agression sexuelle et le juge d’instruction Jean-Pierre Niel a mis en examen Jacques. Il a ensuite été placé sous contrôle judiciaire. Devant le magistrat instructeur, Jacques “a nié tout rapport sexuel avec la jeune fille”, selon Me Vincent Richard, son avocat. Selon nos informations, l’homme aurait expliqué au juge que c’est la mère de Cécile qui mettait tout en œuvre pour qu’il y ait des rapports entre lui et la fille. Le soir, la maman roulait le matelas pour que Jacques dorme dans le même lit que Cécile et demandait le lendemain matin si certaines choses s’étaient passées… Une situation qui aurait révolté le frère et la sœur de Cécile qui auraient essayé de raisonner leur mère. En vain. Entendue par les gendarmes, la maman a déclaré qu’elle ne souhaitait pas porter plainte contre Jacques et que sa fille mentait. Jacques a tout juste avoué s’être une fois endormi dans le même lit que la lycéenne. Il ressort aussi de la procédure que Jacques et Cécile regardaient ensemble des mangas à caractère pornographique. Mais même durant ces projections dont Jacques est très friand puisqu’il possède tout un pan de mur de mangas pornos, il ne se serait rien passé. Jean-Pierre Niel va entendre la mère de l’adolescence et organisera certainement prochainement une confrontation entre Cécile et Jacques. 

Mise à jour du 12/04/10 à 16h20
Ludovic Orboin, originaire de l’Étang-Salé, est dans un état désespéré après l’incendie suivi d’une explosion survenu dans une usine de Gennevilliers (92).Ce policier réunionnais a été grièvement brûlé dans l’explosion de l’usine de Gennevilliers (92), survenue mercredi matin. L’enfant d’Étang-Salé, âgé de 25 ans, était en intervention avec ses collègues de la brigade de nuit, prévenus pour un violent incendie. “On avait eu que des bribes avant de partir. On pensait que c’était lui, le policier réunionnais peu touché. Mais c’est lui le plus grave. Son collègue est sous morphine et il parle. Ludovic pas du tout.” Les larmes font une percée. “ Il est brûlé à 60 % au troisième degré.” Le jeune homme a été plongé dans un coma artificiel pour éviter les souffrances évidentes“Je pensais pouvoir le reconnaître en le voyant. J’ai reconnu que ses pieds, confie la maman présente dès le vendredi au chevet de son fils après avoir pris le vol du jeudi soir. Il a des bandages partout. Il est brûlé tout le contour de son visage, aux jambes, aux mains, aux fesses. Le nez, les lèvres sont un peu épargnés.” Ludovic Orboin a été opéré deux fois. Une troisième opération est prévue la semaine prochaine. “Il y a eu pleins de complication. Sa vie ne tient qu’à un fil. Le médecin nous a dit de ne pas nous faire d’illusion. C’est très dur. Il est très atteint. Le médecin nous a dit qu’aujourd’hui, cela peut aller bien et demain tout s’arrêter.” L’attente est insoutenable. Elle a profondément secoué le père de Ludovic Orboin. “Il s’est évanoui, on a dû l’emmener aux urgences. Là, il se remet.” Doucement. Le courage de ses parents s’infiltre dans leurs paroles. Heureux de savoir que la famille et les amis de Réunion les soutiennent à distance. Les parents de la compagne de Ludovic Orboin projettent de faire le voyage aussi.

Un cadre des magasin U se noie dans la piscine de son hotel.Ahmed Amrani a trouvé la mort au fond de la piscine de son hôtel. Ce métropolitain âgé de 57 ans a été retrouvé noyé, samedi soir. Il est 23 h 30 quand le réceptionniste de l’établissement hôtelier Le Floralys à l’Etang-Salé donne l’alerte. Des clients viennent de trouver un corps sans vie dans la piscine. Les gendarmes de la brigade territoriale interviennent immédiatement ainsi que les secours. L’examen du corps par le médecin légiste confirme un peu plus tard le décès par noyade de ce cadre. Ce dernier employé des magasins Super U était en voyage professionnel dans la région. Originaire du département de l’Ariège (09), il était logé dans cet hôtel où il avait passé une partie de soirée au bar. Les premières investigations menées par la brigade territoriale et celle de recherches ont conclu que cette mort était purement accidentelle. En effet, les caméras de vidéosurveillance ont montré qu’Ahmed Amrani était seul au bord de la piscine. Il a nullement été poussé. Souhaitant tout simplement piquer une tête nocturne vers 22h30, il a certainement été pris d’un malaise. Son corps sans vie a été remarqué une heure après.

L’auteur du coup de couteau au tribunal..Il est aux alentours de 5 heures, en ce samedi. Le vigile quitte son service. Il se rend à sa voiture garée non loin de son lieu de travail, à savoir rue Méziaire-Guignard. Deux hommes s’empoignent. Craignant que sa voiture finisse en dommage collatéral de cette bagarre, il s’interpose. Alors que les esprits se calment, un troisième homme, complètement étranger à l’histoire, s’en mêle. Excité par l’alcool, il ravive les tensions. Le vigile l’écarte alors du bras. Il n’en faut pas moins pour que le dernier venu dégaine un couteau. Ayant vu la lame, le vigile l’esquive mais reçoit tout de même un coup dans le ventre. Il maîtrise dans la foulée l’auteur impudent.Le vigile appelle les policiers. Rapidement l’auteur du coup de couteau est interpellé et placé en garde à vue. Le test d’alcoolémie confirmera son état d’ébriété. Deux grammes d’alcool dans le sang. Un état qu’il évoque aujourd’hui pour sa défense.Cet homme de 37 ans, interpellé samedi matin par les policiers de Saint-Pierre reconnaît avoir donné un coup de couteau. Il regrette ce geste qui a blessé légèrement le vigile du Zaza club. Présenté, hier matin, au tribunal de Saint-Pierre, il a été placé en détention provisoire. Il sera jugé ce matin dans le cadre d’une comparution immédiate. Il devra expliquer son acte, visiblement gratuit.

Il frappe sa fille.Elle est au centre hospitalier de Saint-Pierre. Il est en garde à vue au commissariat de Saint-Pierre. Ce père de famille, âgé de 48 ans, a violemment frappé sa fille de 20 ans de plusieurs coups de bâton. Ce Saint-Pierrois, domicilié au quartier Condé concession, n’aurait pas apprécié qu’elle prenne le parti de sa mère lors d’une dispute. Hospitalisée, la jeune femme a été blessée à la jambe, au dos et au bras. Quant au père, il s’est vu notifier sa garde à vue en fin de journée pour ces violences aggravées. 


 


Actualités en bref Ailleurs dans le monde 

                                                                                                                     

Mise à jour du 03/06/10 à 20h45
Affaire Karachi: Le rapport de la police luxembourgeoise mis au jour implique  Nicolas Sarkozy dans la constitution d’une société offshore ayant servi à recevoir des commissions et étaye les soupçons de rétrocommissions. Et pourtant, «il n’y a pas eu une seule minute consacrée à ce dossier aux JT de TF1 et France 2, difficile d’imaginer ça dans une grande démocratie», s’indigne Fabrice Lhomme, coauteur de l’enquête et d'un livre sur le sujet*. «Vu le type d’affaires et les révélations, les retombées devraient être importantes et là, elles sont limitées. On est face à la frilosité médiatique et à une prudence politique».

Marée noire:Barack Obama annonce qu'il retournera vendredi en Louisiane "pour évaluer les derniers efforts en date pour lutter contre la pollution". Ça sera la troisième visite du président américain depuis le début de la marée noire qui pollue le golfe du Mexique. BP annonce de son côté avoir réussi à couper le conduit à l'origine de la fuite de pétrole qui souille le golfe du Mexique, ouvrant la voie à la pose d'un "entonnoir" pour contenir le flot de brut. Une première coupure avait été réalisée mardi soir, mais une deuxième au niveau de la tête de puits avait échoué mercredi car la scie à diamant utilisée s'est coincée, obligeant les ingénieurs à la remplacer par des pinces coupantes hydrauliques.Les pinces "ne produisent pas de coupe propre, mais nous avons une coupe maintenant", a observéé jeudi le commandant des garde-côtes américains, l'amiral Thad Allen. "La prochaine étape" sera de mettre un dispositif ou "entonnoir", "sur ce qui reste du conduit", pour contenir et pomper le flot de pétrole à bord d'un navire en surface, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. L'amiral a précisé que les ingénieurs vont tenter d'étanchéifier au mieux cet "entonnoir" grâce à un joint "très, très solide". "Nous aurons la possibilité d'utiliser des dispersants pour le pétrole qui ne serait pas confiné", a ajouté l'amiral qui a précisé qu'il s'agirait d'un "test et une phase d'adaptation" en vue de juguler la fuite. "C'est un pas en avant significatif", a-t-il affirmé.

Rixe à Sevran:Ce jeudi vers 17 heures un jeune homme à été grièvement blessé par balles lors d'un règlement de comptes entre deux bandes rivales dans la cité Beaudotte à Sevran (93),indique la préfecture de police de Paris.Un véhicule serait arrivé et aurait fait feu sur les individus alors que les deux bandes s'affrontaient selon les premiers éléments de l'enquête. 

22 euros d'amende pour port de niqab au volant.C'est la deuxième fois que cela arrive. Une automobiliste de 23 ans a été verbalisée mercredi par la police parce qu'elle portait un niqab alors qu'elle conduisait, dans la  région de Maubeuge (Nord). "Ca s'est passé durant des contrôles d'alcoolémie qui avaient lieu à ce moment-là, sur la commune de Louvroil", plus précisément sur la RD 121, a précisé la préfecture du Nord-Pas-de-Calais,Lorsque les motards ont demandé au véhicule de se ranger, la jeune femme, qui n'avait son permis que depuis deux semaines, a calé à deux reprises. "Elle n'avait pas de papiers d'identité, seulement un permis provisoire sur lequel ne figurait pas de photo", a expliqué une source policière. Selon cette source, la jeune femme, de nationalité française, a refusé de payer son amende et appelé son compagnon qui a refusé de se déplacer. "Un jeune conducteur doit se donner toutes les conditions pour bien conduire", a ajouté cette source, selon laquelle la jeune femme a contesté être gênée par son voile.La conductrice aurait annoncé aux fonctionnaires qu'elle n'en resterait pas là.

Angleterre : un testament à l'origine du coup de folie du tireur.Derrick Bird, l'homme qui a tué douze personnes, dont son frère, mercredi dans le nord-ouest du pays, aurait été en conflit avec sa famille dans un dossier d'héritage. Il semble avoir prémédité la tuerie.Le forcené, âgé de 52 ans, possédait néanmoins un permis légal depuis une vingtaine d'années.  Alors que trois blessés sont encore entre la vie et la mort, la police tente désormais de comprendre les motivations qui ont poussé ce chauffeur de taxi indépendant à commettre l'irréparable. Divorcé, père de deux enfants, grand-père depuis quelques jours, il vivait seul. Il était décrit comme "vraiment très gentil" par ses voisins et par ses amis. Pour l'instant, l'enquête semble s'orienter vers un acte prémédité. "Tu ne me reverras pas", avait en effet lancé Derrick Bird à l'un de ses amis mardi soir, la veille de la tuerie.

L'évadé de Marseille arrêté.Le détenu qualifié de "dangereux", qui s'était évadé d'une unité hospitalière psychiatrique à Marseille, a été arrêté jeudi près de Béziers par les gendarmes. Dans sa fuite, l'homme a agressé une automobiliste près de Plan-de-Campagne (Bouches-du-Rhône) et pris sa Twingo, partant dans la direction du sud-ouest. Une cellule de crise de la sûreté départementale de Marseille en liaison avec les gendarmes a permis de le localiser grâce au téléphone portable de la victime et il a été arrêté grâce au dispositif de surveillance mis en place, comportant des hélicoptères. Le détenu s'était échappé dans la nuit de mercredi à jeudi de l'unité psychiatrique de l'hôpital Sainte-Marguerite de Marseille où il était sous mandat de dépôt après avoir été mis en examen pour le meurtre d'un employé du village-vacances de Chandourène à Champtercier, dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Double meurtre au Palais de Justice de Bruxelles.Une juge de paix et un greffier ont été tués jeudi à l'issue d'une audience dans un bâtiment annexe appartenant au Palais de Justice de Bruxelles par un homme qui est parvenu à prendre la fuite à pied.Le drame s'est produit à l'issue d'une séance conduite par la présidente du 4e canton de la justice de paix de Bruxelles dans un édifice situé à une centaine de mètres de l'imposant palais de justice de Bruxelles, ont expliqué les autorités belges.Le meurtrier, qui venait d'assister à l'audience, "a sorti une arme, un revolver, et à tiré en direction de la juge et de son greffier, les tuant tous les deux", a indiqué le porte-parole du parquet de Bruxelles, Jean-Jacques Meilleur. Il n'y avait alors dans cette salle, où sont traitées des affaires de voisinage ou de divorce, que les deux victimes et deux ou trois avocats, selon M. Meilleur. L'auteur des coups de feu "a été brièvement poursuivi par un des avocats présents mais il a réussi à prendre la fuite à pied dans les rues du quartier", selon le représentant du parquet, qui n'a pas voulu donner de précisions sur le signalement du suspect, activement recherché.


Mise à jour du 28/05/10 à 21h45
Gary Coleman d'«Arnold et Willy» est mort.L'acteur américain de petite taille Gary Coleman, célèbre pour son rôle d'Arnold dans la série télévisée «Arnold et Willy» est mort ce vendredi matin aux Etats-Unis, selon les sites RadarOnline.com et TMZ.com. Son décès serait dû à une hémorragie cérébrale.Il était hospitalisé dans un état critique après une chute depuis mercredi. Une porte-parole du centre hospitalier Utah Valley Regional Medical Center a déclaré à la version en ligne du magazine People que l'acteur de 42 ans avait été admis dans l'établissement. Sa femme, Shannon Price, ainsi que son père, étaient présents à ses côtés.Un peu plus tôt vendredi, John Alcanter, le directeur artistique de Gary Coleman, avait confirmé à l'AFP que l'artiste avait été placé sous assistance respiratoire et qu'il était inconscient. Il avait qualifié son état de «critique».Coleman, 1m42, qui doit sa petite taille à un accident de santé lorsqu'il était enfant, a joué dans «Arnold et Willy» de 1978 à 1986, puis dans de nombreux feuilletons et publicités.

Enfant du lac : la perpétuité pour Horneck.Cédric Horneck a été condamné vendredi à la réclusion criminelle à perpétuité, avec une période de sûreté de 18 ans pour le meurtre d'Anne Deriez et la tentative d'assassinat contre le fils de celle-ci, Antoine.Les jurés de la cour d'assises de Vendée a assuré Cédric Hornek avant que les jurés ne partent délibérer. " ont rendu leur verdict vendredi dans l'après-midi à l'issue de près de trois heures de délibéré.L'avocate générale avait requis la perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans. Selon elle, "les faits de crime sur Anne Deriez sont clairement constitués" ainsi que la préméditation dans la tentative d'assassinat d'Antoine: "Cédric Horneck a voulu tuer l'enfant, il a pris cette décision 45 minutes, une heure avant".A l'issue de son procès, Cédric Horneck a déclaré: "Avec le procès ça m'a permis de prendre conscience de certaines choses que je ne réalisais pas seul en prison",Je ne peux que reconnaître ma responsabilité dans ce qui s'est passé, je demande pardon aux victimes, à la famille des victimes et à la société", a-t-il dit. 

Meurtre du notaire à Strasbourg: son amant reconnaît les faits.Un homme de 37 ans a reconnu sa responsabilité dans la mort du notaire Bertrand Bilger découvert sans vie, mardi soir, dans son appartement à Strasbourg, a indiqué ce vendredi après-midi Patrick Poirret, procureur de la République. Placé en garde à vue à Paris, où il a été interpellé ce jeudi, l’homme devrait être transféré en Alsace d’ici à ce soir. Il devrait être présenté devant un juge ce samedi et «être mis en examen pour homicide volontaire». D’après les premiers éléments de l’enquête, il «aurait agi seul».Le mis en cause a expliqué aux enquêteurs qu’il entretenait une relation amoureuse plus ou moins régulière «depuis 18-20 ans» avec la victime âgée de 59 ans. Après avoir passé le week-end ensemble, dimanche soir, les deux hommes «se sont fâchés comme peuvent se fâcher deux amants», estime Patrick Poirret. Une bagarre aurait éclaté dans un contexte de forte alcoolisation et peut-être de prise de cocaïne.Une autopsie de Bertrand Bilger a mis en évidence de multiples traces de coups et de coupures, notamment au visage et à l’abdomen. Mais, son décès résulte «d’un égorgement», précise Patrick Poirret. Un couteau de cuisine a été retrouvé et des analyses ADN sont en cours. 

200 kilos d'or volés chez un grossiste marseillais.Un commando a dérobé près de 200 kilos d'or chez un grossiste marseillais pour une valeur estimée à plus de six millions d'euros, a indiqué vendredi une source judiciaire. Composé d'une dizaine d'hommes lourdement armés, le commando s'est fait ouvrir jeudi matin les locaux d'une société, dans les quartiers Sud de Marseille, par le gérant dont la femme et les enfants ont été retenus en otage durant la nuit à leur domicile. Le grossiste et sa famille ont été relâchés après la fuite des malfaiteurs dans les deux véhicules des victimes, qui ont été retrouvés incendiés. L'enquête a été confiée à la brigade de répression du banditisme de la police judiciaire de Marseille. 

Concorde :Le  jugement sera rendu le 6 décembre.Le procès du crash du Concorde, qui a fait 113 morts il y a dix ans près de Paris, s'est terminé vendredi avec la plaidoirie de l'avocat de Continental Airlines, l'un des principaux prévenus. Il a affirmé qu'Air France n'aurait jamais dû laisser le Concorde décoller.Quatre mois d'audience pour tenter de savoir qui de Continental Airlines, de deux de ses employés et de trois anciens responsables français de l'aéronautique doit être tenu pour responsable de l'accident du Concorde qui a fait 113 morts le 25 juillet 2000, à Gonesse dans le Val d'Oise, quelques minutes après son décollage. Après ces quatre mois de procès, la présidente Dominique Andréassier a annoncé vendredi que le tribunal correctionnel de Pontoise rendrait son jugement le 6 décembre.

Trois gendarmes blessés par des cambrioleurs qu'ils tentaient d'interpeller.Trois gendarmes ont été blessés alors qu'ils tentaient d'interpeller vendredi deux cambrioleurs à la Grange-aux-Bois, un quartier du sud-est de Metz, a indiqué la gendarmerie. Les cambrioleurs, qui ont réussi à prendre la fuite, ont percuté à deux reprises avec leur voiture le véhicule de service dans lequel les trois militaires effectuaient une mission de surveillance, selon la même source. L'un des gendarmes, blessé à une épaule, a dû être hospitalisé. Les deux autres, choqués, ont subi des examens médicaux. Lundi, une policière municipale avait été renversée et blessée par le conducteur d'un quadricycle qu'elle contrôlait à Woippy (Moselle), près de Metz. La policière, une mère de famille de 46 ans, a été blessée aux cervicales après avoir été traînée sur plusieurs mètres par le conducteur de l'engin tous terrains qui n'était pas immatriculé.

Mise à jour du 27/05/10 à 22h55
Un homme retrouvé mort par balles dans sa voiture à Marseille.Vers 19h, les marins-pompiers sont intervenus sur la bretelle de sortie de l'autoroute A7 conduisant au quartier des Arnavaux nord de la ville où se trouvait le véhicule. A son bord se trouvait un homme de 55 ans, décédé "suite à plusieurs impacts de balles", a-t-on appris auprès des marins-pompiers.Connue des services de police, la victime a été atteinte d'une rafale de fusil d'assaut de type kalachnikov, selon une source proche de l'enquête. Le fils de la victime avait été assassiné en 2009 lors d'un réglement de comptes lié à une guerre de territoires entre trafiquants de drogue, selon la même source. Le procureur de la République Jacques Dallest s'est rendu sur place et a confié les investigations à la brigade criminelle de la police judiciaire.

Un lot de saucisses sèches rappelé.Un lot de saucisses sèches, commercialisées en supermarché sous la marque Lou Mountagnard, est impropre à la consommation en raison de la présence de salmonelles et a été rappelé jeudi par son fabricant Salaisons du Lignon.Ce lot comprend 20.000 saucisses sèches droites nature La Pause auvergnate, a indiqué la société dans un communiqué. Les saucisses sont vendues en libre service dans les magasins Intermarché, Ecomarché, Netto et Relais des Mousquetaires.Les consommateurs sont invités à rapporter ces produits sur le lieu d'achat où ils seront remboursés. Un numéro vert est mis à disposition des consommateurs: 0800.881.468.Le numéro du lot concerné est le 040020900. 

La Jeanne d'Arc a jeté l'ancre pour toujours.Le mythique navire-école de la Marine française est arrivé jeudi à Brest, point final de sa dernière campagne de formation d'élève officiers après 46 ans de carrière sur les mers du globe. Une retraite saluée par toute la ville.

Marée noire : la fin de la fuite ?l'opération de BP consistant à cimenter le puits aurait porté ses fruits jeudi. Ce que BP ne confirme pas. En attendant, on apprend que la fuite a été 3 fois supérieure à ce qu'on estimait.C'est donc un espoir au 38e jour de la fuite... "Tout le monde est prudemment optimiste mais il n'y a pas encore de raison de crier victoire", a expliqué le commandant des gardes-côtes américains, notant que le puits n'était toujours pas cimenté. L'opération de colmatage du puits lancée mercredi aurait réussi jeudi, le pétrole à l'origine de la marée noire dans le golfe du Mexique aurait cessé de couler. Les équipes d'intervention "sont parvenues à stabiliser la tête du puits, ils ont injecté des liquides à l'intérieur. Ils ont arrêté l'échappement d'hydrocarbures", a déclaré le commandant. Le groupe pétrolier BP s'est refusé à confirmer le succès de son opération de colmatage.

Augmentation de 4 à 5% du prix du gaz naturel en juillet?Les tarifs réglementés du gaz naturel pourraient de nouveau augmenter de 4 à 5% au 1er juillet, selon Le Figaro à paraître vendredi, une information que n'a pas confirmée le groupe énergétique GDF Suez.Selon Le Figaro, l'application des nouvelles règles de calcul régissant la fixation des tarifs réglementés du gaz naturel aboutirait à une nouvelle hausse de 4 à 5% des prix.«La formule de fixation des prix du gaz - qui prévoit que ceux-ci soient indexés sur ceux du pétrole - permet de tabler sur une hausse de quelque 4,5%», affirme le quotidien.

Journée de mobilisation.Le gouvernement a échappé à une mobilisation massive pour les premières manifestations sur les retraites jeudi, les syndicats annonçant tout de même un million de personnes dans la rue deux jours après la fin annoncée du départ de l'âge légal à 60 ans.Les organisateurs (CGT, CFDT, CFTC, FSU, Unsa et Solidaires) ont atteint l'objectif de «faire mieux» que lors de la dernière mobilisation du 23 mars (800.000 manifestants selon la CGT, 380.000 selon la police, qui en a compté cette fois-ci 395.000).Mais ils n'ont pas franchi de palier et on reste loin des défilés de l'hiver 2009 (2,5 à 3 millions de manifestants selon la CGT).  

Mise à jour du 26/05/10 à 23h23
Ecoles, services publics: qui fait grève jeudi .Un tiers des professeurs des écoles primaires seront en grève jeudi, a estimé le secrétaire général du SNUipp-FSU, premier syndicat des écoles, Gilles Moindrot.A La Poste, quatre syndicats (CFDT, CFTC, CGT et Sud) ont appelé les postiers à se joindre au mouvement. Des perturbations sont également prévisibles dans tous les services publics. Les quatre même syndicats appellent aussi à la grève à France Télécom. Elles exigent, dans un communiqué commun, "des politiques publiques en faveur d'une relance économique intégrant la satisfaction des besoins  sociaux". Plus précisément, ils déplorent qu'à France Télécom, "alors que la situation  est toujours marquée par un personnel en souffrance, l'objectif premier affiché  par la direction est de satisfaire l'exigence des actionnaires". "Pour vraiment changer de cap", ils appellent "toutes et tous les salariés du groupe à faire grève et à manifester unitairement et massivement le 27 mai",  expliquent-ils. France Télécom a été marqué par 35 suicides de salariés en 2008 et 2009,  dont certains sur leur lieu de travail. Depuis le début de l'année, 17 suicides  de salariés, tous en dehors du lieu de travail, ont également été comptabilisés  par l'Observatoire du stress et des mobilités forcées, créé en 2007 par deux syndicats, la CFE-CGC et SUD.

Le corps d'un notaire découvert sans vie à Strasbourg.Bertrand Bilger, un notaire de 59 ans, a été découvert sans vie, ce mardi soir dans son appartement de Strasbourg, a-t-on appris de source policière. «L'autopsie n'a pas encore été pratiquée, mais des marques de coups ont été relevées sur le corps, indique Patrick Poirret, le procureur de la République de la capitale alsacienne. L'hypothèse d'un homicide est privilégiée, mais aucune piste n'est écartée.»Des traces de sang et de lutte ont été constatées dans l'appartement du notaire, où il semblait vivre seul depuis sa dernière rupture sentimentale. La police était intervenue, ce mardi soir, parce que l'homme ne répondait «pas aux appels de ses proches et de ses voisins», dixit un enquêteur.Selon le procureur Patrick Poirret, son décès pourrait «remonter à plus de 24 h. Des investigations sont en cours pour déterminer si des objets ont été volés dans son appartement.» 

Marée noire.La tentative de colmatage au ciment du puits de pétrole endommagé dans le golfe du Mexique a été lancée mercredi par BP qui a de nouveau été la cible de critiques. Trois signes ont averti de l'imminence d'un danger dans l'heure précédant l'explosion.L'explosion de la plateforme aurait-elle pu être évitée ? BP est une nouvelle fois la cible des critiques. Car il y aurait eu trois signes avertissant de l'explosion de la plateforme BP. Selon deux élus américains, citant un rapport interne à BP, le premier avertissement est arrivé "51 minutes avant l'explosion". Il s'est déclenché car "la quantité de liquides sortant du puits est devenue plus importante que celle pompée à l'intérieur du puits". Dix minutes plus tard, un autre signal s'est déclenché. Bien qu'il ait été fermé pour effectuer un test, "le puits a continué à s'écouler et la pression dans le conduit de forage a augmenté de façon inattendue". Le dernier avertissement est intervenu 18 minutes avant l'accident. A ce moment-là "une pression anormale" a été observée et a conduit à la fermeture de la pompe.Parallèlement à la mise au jour de ces erreurs, la compagnie pétrolière a annoncé avoir entamé mercredi en milieu de journée une délicate opération visant à cimenter le puits de pétrole dont une fuite alimente quotidiennement depuis plus d'un mois la dans le marée noiregolfe du Mexique. L'opération, baptisée "top kill" en anglais, a été déclenchée peu après que les garde-côtes américains ont donné leur feu vert au groupe pétrolier. Une telle manoeuvre n'a jamais été tentée à une telle profondeur. Elle consiste à injecter une solution faite d'eau, de matières solides et de barite, un minerai, dans deux conduits qui mènent à la valve antiexplosion du puits, d'où s'échappent le pétrole et le gaz, puis de sceller le puits avec du ciment. Au cas où cette tentative échouerait, le groupe envisage d'autres opérations mais pas avant la fin du mois.Si elle réussit, cette nouvelle tentative de colmatage devrait fortement réduire, voire supprimer, la fuite de pétrole, a estimé Barack Obama mercredi. S'adressant à un auditoire en Californie, le président américain a dit que cette marée noire "déchirante" mettait en évidence la nécessité de recourir à des sources d'énergie de substitution. "Nous n'aurons de repos que lorsque ce puits sera fermé, que l'on aura remédié aux atteintes à l'environnement et que le nettoyage sera complet", a-t-il ajouté.Barack Obama se rendra vendredi en Louisiane afin d'"évaluer" les opérations de lutte contre la marée noire. Ce sera le deuxième déplacement du président américain dans la région depuis le début de la crise. Le fragile écosystème des marécages de Louisiane est un lieu de reproduction pour les poissons, crabes et crevettes qui représentent 2,4 milliards de dollars par an pour l'industrie de la pêche et du tourisme.

Du whisky et de la vodka de contrebande dissimulés dans un camion sensé transporter de l'eau minérale.Les douaniers ont saisi à Calais, dans le Pas-de-Calais, plus de 22.000 bouteilles de whisky et de vodka de contrebande dissimulées dans un camion sensé transporter de l'eau minérale vers la Grande-Bretagne.Les agents des douanes sont tombés mardi sur la marchandise lors d'un contrôle de routine sur un camion conduit par un chauffeur irlandais. Sous couvert de transport d'eau minérale, la remorque du véhicule contenait plus de 15.000 bouteilles de 35 cl de vodka et 7.200 de whisky, pour une valeur totale de 266.000 euros.L'enquête judiciaire a mis en cause la responsabilité du gérant de la société de transport irlandaise qui doit être jugé en France en juin, selon la direction des douanes. La valeur totale de l'alcool de contrebande saisi en 2009 par les douanes françaises se monte à environ 1,9 million d'euros.

Séquestrations et viol en Isère : deux interpellations.Deux hommes, de 19 et 20 ans, ont été interpellés mercredi et placés en garde à vue, a-t-on appris auprès de la police. Le troisième suspect, également âgé de 19 ans, "a été identifié et joint par la police qui lui a demandé de se rendre", a expliqué la directrice départementale de la sécurité publique Brigitte Jullien. "Il reconnaît les faits mais nie le viol", a-t-elle ajouté. Le trio est suspecté d'avoir sévi pendant le week-end de la pentecôte à Echirolles, près de Grenoble. Lundi matin, trois individus ont en effet obligé un homme d'une trentaine d'années, qui était en train de promener son chien, à les conduire chez lui sous la menace d'une arme de poing et d'un couteau. Une fois sur place, les agresseurs ont retenu le couple pendant une heure et demie puis violé la jeune femme avant d'enfermer leurs victimes à clef et de s'enfuir avec leur voiture et des objets de valeurs. 


Mise à jour du 25/05/10 à 19h15
Séquestrations et viol : un trio d'agresseurs activement recherché.La police recherche activement un trio d'agresseurs qui a sévi pendant le week-end de la pentecôte à Echirolles, près de Grenoble. Lundi matin, les trois individus ont obligé un homme d'une trentaine d'années, qui était en train de promener son chien, à les conduire chez lui sous la menace d'une arme de poing et d'un couteau. Une fois sur place, les agresseurs ont retenu le couple pendant une heure et demie puis violé la jeune femme avant d'enfermer leurs victimes à clef et de s'enfuir avec leur voiture et des objets de valeur.Cette agression fait écho à celle samedi matin, toujours à Echirolles, d'un étudiant à la descente du tramway, qui a été contraint, également par trois individus et sous la menace d'une arme, à les conduire à son domicile, a révélé le Dauphiné Libéré. L'étudiant et ses trois colocataires, dont une jeune femme, avaient été séquestrés près de deux heures par les agresseurs, qui s'étaient enfuis en emportant leurs téléphones portables, leurs cartes bleues et leurs ordinateurs. Une enquête a été ouverte pour "séquestration, vols avec violence et viol en réunion", selon la police.

Absentéisme à l'école.En déplacement à Beauvais, le président a annoncé mardi que les allocations familiales seraient "versées rétroactivement" dans le cas du retour de l'élève sur les bancs de l'école.L'Assemblée nationale examinera le 16 juin la proposition de loi d'Eric Ciotti (UMP) visant à lutter contre l'absentéisme scolaire par une suspension des allocations familiales.

Grève RATP jeudi : seul le RER B perturbé.La RATP a prévu pour jeudi, journée de mobilisation interprofessionnelle, un trafic normal ou quasi normal sur les réseaux métro, bus, tramway et sur sa partie du RER A, mais seul un RER B sur deux circulera. La CGT de la Régie autonome des Transports parisiens a seule déposé un préavis de grève. Les interconnexions avec la SNCF seront maintenues à Nanterre Préfecture pour le RER A et à Gare du Nord pour le RER B, a précisé la RATP dans un communiqué. La partie RATP du RER B va de Paris Nord à Robinson et Saint-Rémy-les-Chevreuse, sa partie du RER A de Saint-Germain-en-Laye à Marne-la-Vallée Chessy et Boissy-Saint-Léger. L'entreprise publique met à la disposition de ses voyageurs un numéro vert, le 0.800.15.11.11. Au plan national, six confédérations syndicales --CGT, CFDT, Unsa, Solidaires, FSU et CFTC-- appellent à une nouvelle journée de grèves et de manifestations jeudi, avec pour objectif principal de peser sur le contenu de la réforme des retraites. La SNCF n'a pas encore donné ses prévisions de trafic pour la journée.

Orages de grêles et bourrasques attendus sur l'Ile-de-France.Chaleur et soleil ne résisteront pas à la dépression. Dès aujourd'hui, des orages ponctuels toucheront la Bretagne et arriveront sur l'Ile-de-France. Une chute brutale des températures est attendue.

Un collégien jette une bouteille sur Nicolas Sarkozy.Nicolas Sarkozy était de visite dans un collège de Beauvais, ce mardi matin, pour en remettre une couche sur son nouveau cheval de bataille: l'absentéisme scolaire. Parmi les élèves rassemblés dans la cour de l'établissement, un jeune garçon a tenu à manifester sa présence à sa façon.Après avoir entendu les paroles du chef de l'Etat, le collégiens a jeté dans sa direction une petite bouteille en plastique.Le projectile, vide, a rebondi mollement sur le bras de Nicolas Sarkozy. Plus de peur que de mal, quand on se souvient de ce qui était arrivé à Silvio Berlusconi, atteint en plein visage par une statuette, en décembre dernier.

Ecole le matin-sport l'après-midi.L'école uniquement le matin, l'Allemagne a déjà testé, et est en train de faire machine arrière. Au total, 39% des écoles publiques ont déjà renoncé à ce système, défavorisant pour les mères et les élèves. Les activités sportives ou culturelles l'après-midi ne sont en effet pas prises en charge par le système scolaire outre-Rhin et une majorité d'établissements sont ainsi fermés. Une situation compliquée pour les femmes, qui peinent à concilier vie professionnelle et familiale, notamment lorsque leurs enfants sont en primaire. Entre les élèves inscrits à des activités et les autres, un système à deux vitesses s'instaure.Le modèle allemand «n'a pas fait ses preuves. (...) Ils réfléchissent à la manière dont ils ont organisé leur système scolaire parce qu'on sait très bien que dans l'après-midi, il y a beaucoup de jeunes qui n'ont pas de pratiques sportives ou culturelles», a réagi Bernadette Groison, secrétaire générale de la Fédération syndicale unitaire (FSU, majoritaire dans la fonction publique d'Etat), alors que ce rythme va être testé à la rentrée en France.«Libérer les élèves l'après-midi, c'est une idée intéressante, mais cela implique qu'ils ne soient pas laissés à eux-mêmes», renchérit François Jarraud, rédacteur en chef du Café pédagogique. Et Bernadette Groison de craindre que «ces pratiques deviennent petit à petit de l'ordre du bénévolat, qu'elles soient facultatives».

Arrêtée à 160 km/h dans une zone limitée à 70 km/h : Elle avait peur d'arriver en retard chez le coiffeur.Sandra Powell, 72 ans, avait rendez-vous chez le coiffeur. Malheureusement, elle est partie un peu tard de chez elle et risquait donc d'arriver en retard. Du coup, elle a décidé de coller son pieds au fond de la pédale d'accélérateur pour être sure de ne pas louper son brushing. Problème, elle croisait une voiture de police en face alors qu'elle doublait un véhicule en courbe à 160 km/h dans une zone limitée à 45 mph ( 72 km/h ).La pauvre Sandra a eu droit aux menottes et à l'embarquement au poste de police, son coiffeur l'attend toujours.

AF447: échec de la troisième phase de recherches des boîtes noires.La 3ème phase de recherches dans l'Atlantique des boîtes noires du vol AF447 Rio-Paris s'est achevée lundi sur un échec et les enquêteurs n'ont pas encore décidé si une nouvelle opération en mer allait être engagée, a annoncé mardi le BEA en charge de l'enquête technique.L'avion s'était abîmé en mer le 1er juin dernier avec 228 personnes à son bord. Début juin, les spécialistes de la Marine nationale française ont annoncé avoir localisé les fameuses boîtes noires. Ils «ont pu déterminer une zone avec une incertitude de trois milles nautiques», soit cinq kilomètres de rayon, a déclaré le général Christian Baptiste, porte-parole adjoint du ministère de la Défense. Mais la taille de la zone définie rend les recherches très compliquées.«Les recherches se sont achevées hier. Le navire est en route vers le port de Praia au Cap Vert. Les équipements et les personnels vont être démobilisés le 27 mai», a déclaré le directeur du Bureau d'enquêtes et d'analyses, Jean-Paul Troadec.  


Mise à jour du 19/04/10 à 19h15
Réouverture "progressive" et partielle mardi du trafic aérien.La présidence de l'Union européenne a annoncé lundi la réouverture progressive et coordonnée du trafic dans une partie de l'espace aérien à partir de mardi à 6 heures GMT, à l'issue d'une réunion par téléconférence des ministres européens des Transports.L'Union européenne est prête à autoriser les Etats de l'Union à aider financièrement les compagnies aériennes affectées par le passage du nuage de cendres volcaniques.Air France KLM estime perdre 35 millions d'euros par jour à cause de la paralysie de son trafic aérien dûe au nuage de cendres volcaniques en Islande. British Airways, entre 15 et 20 millions de livres par jour (17 à 26 M euros). Selon l'Association internationale du transport aérien (IATA), la fermeture d'une partie de l'espace aérien européen représente en effet un manque à gagner de plus de 200 millions de dollars (environ 150 millions d'euros) par jour pour les compagnies aériennes.  
En France,le Premier ministre a décidé une réouverture partielle des aéroports au nord de la ligne Nantes -Nice, permettant «une reprise progressive du trafic».Des corridors aériens seront ouverts entre Paris et les aéroports du sud, notamment Bordeaux-Paris, Toulouse-Paris, Marseille-Paris, Nice-Paris, dès mardi 20 avril au matin, 8h00, précise un communiqué de Matignon. Ces corridors seront «particuliers et extrêmement contrôlés», selon le ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo.

Les cheminots reconduisent la grève en Midi-Pyrénées et Rhône-Alpes.Alors que Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT-cheminots annonçait ce lundi matin que la grève était «en voie de suspension», le mouvement a été reconduit pour 24h en région Midi-Pyrénées et presque totalement en Rhône-Alpes.Sur la région de Lyon, les trois assemblées générales, réparties selon les différents corps de métiers (contrôleurs, conducteurs et fret) ont reconduit la grève ce lundi après-midi. «Il y a eu de gros débats sur une reprise ou non du travail», indique Gilles Bompard, délégué CGT à la gare de Lyon-Perrache. «Car on ne comprend pas très bien l’appel national de Didier Le Reste à arrêter le mouvement. C’est un peu ambigü.»Sans prédire ce que feront les AG mardi, Gilles Bompard assure que les grévistes veulent maintenir la pression jusqu’à la réunion nationale prévue mercredi entre la direction et les syndicats. «Nous attendons que Guillaume Pépy parle des questions qui nous touchent sur l’emploi, les roulements et le secteur du fret».A la mi-journée, la direction de la SNCF a comptabilisé au niveau national 3, 97% de grévistes sur l’ensemble du personnel mais 28,49% pour les contrôleurs et 32,67% pour les agents de conduite.

Le meurtrier du auto-stoppeuse multirécidiviste.Le berger drômois de 44 ans, en garde à vue depuis samedi, dans l'affaire du meurtre d'une jeune fille de 24 ans, est un violeur multi-récidiviste. Ce sont des enfants jouant dans un ruisseau à Rousset-les-Vignes qui ont fait la macabre découverte, sous un pont, samedi après-midi. La victime avait fait du stop entre son domicile à Nyons et son lieu de travail où elle devait garder des enfants. Elle serait morte par strangulation. Une autopsie sera pratiquée mercredi mais selon les premières constations du médecin légiste elle n'aurait pas subi de violences sexuelles.Le berger, prénommé Jean-Luc, a été arrêté par les gendarmes à Avignon quelques heures plus tard chez son psychiatre à qui il venait de se confier. Il aurait ensuite confirmé aux enquêteurs avoir fait monter la jeune fille dans son véhicule. Il a  évoqué une dispute futile qui l'aurait mis dans une colère noire, le poussant alors à frapper et étrangler la jeune femme avant de la jeter dans le ruisseau.

Un jeune escroc retrouvé grâce à Facebook.Par crainte d'éventuels débordements, la police voit généralement d'un mauvais œil les apéros géants qui réunissent des milliers d'internautes au même endroit via Facebook. Celui organisé par un jeune homme de 25 ans a pourtant bien servi les forces de l'ordre. Recherché par la justice, il n'a rien trouvé de mieux pour se faire oublier, que d'organiser un apéro géant sur la place de Guierle à Brive. Pire, il en a fait la promotion dans les médias locaux. Or, le jeune homme en question faisait l'objet d'un mandat de recherche du parquet depuis décembre 2008. Les enquêteurs ont aperçu une première fois l'inconscient à la télévision. Ils ont même pu lire ses déclarations sur l'événement qu'il organise dans les colonnes de  La Montagne : "Le but, c'est de faire parler de Brive, Je veux que le maire voit qu'il y a encore des jeunes à Brive. Il faut qu'il fasse quelque chose pour éviter que Brive ne se meurt ". C'est de cette façon que la police a pu facilement retrouver sa trace.à....Brive.Quand  ils remontent sa piste, ils découvrent que celui qu'ils recherchent est assistant d'éducation dans un lycée de la ville. Après une première tentative d'interpellation au domicile de sa mère, les policiers finissent par l'arrêter quelques kilomètres plus loin, à Ussac, chez des proches."Il avait été condamné en  2007 par le tribunal de grande instance de Saintes (Charente-Maritime) à six mois de prison avec sursis pour violences sur conjoint explique le substitut du procureur de Brive, dans les colonnes de La Montagne. "Un sursis révoqué par le juge d'application des peines en décembre 2008 pour non-respect des obligations, ajoute-t-il.Le jeune homme devra s'expliquer également sur une escroquerie de 300 euros et  une usurpation d'identité commise en 2007, dont il répondra devant le tribunal correctionnel, le 1er juillet prochain. Le Briviste va passer les prochaines nuits à la maison d'arrêt de Tulle. En tout, le parquet a totalisé huit condamnations sur le casier judiciaire du jeune homme.Samedi, l'apéro géant voulu par l'escroc présumé a tout de même eu lieu. Mais au final, une cinquantaine de personnes seulement ont fait le déplacement, milles participants étaient attendus.

Liquidation du fabricant de meubles Capdevielle dans les Landes.Le tribunal de commerce de Mont-de-Marsan a prononcé lundi la "liquidation judiciaire sans poursuite d'activité" du fabricant de meubles Capdevielle, basé à Hagetmau (Landes), qui emploie 468 salariés, a-t-on appris de source judiciaire. "Le tribunal n'a pas reçu de projet de reprise. Il a prononcé la liquidation de la totalité des 468 emplois", a confirmé Joël Henry, représentant Unsa au sein de l'entreprise placée en redressement judicaire en mai 2009. Capdevielle, spécialisé dans la fabrication de sièges et de canapés, travaillait principalement pour deux grandes enseignes, But et Conforama. L'entreprise employait encore "1.200 salariés en 2005", selon M. Henry. 

Mise à jour du 15/04/10 à 19h20
Eruption volcanique en Islande: Aéroport fermés.Les aéroports de Calais, Merville, le Touquet, Dieppe, Cherbourg, Amiens, Lille, Valenciennes sont fermés depuis 17h, selon la direction générale de l'aviation civile (DGAC). Le trafic reprendra à l'aéroport de Lille à 10h, vendredi.Les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulles, d' Orly et du Bourget vont également fermer à partir de 23h et  jusqu'à vendredi matin, selon la DGAC.«Les aéroports de Brest, Lannion, Deauville, Morlaix, Quimper, Rennes, Caen, Strasbourg, Vatry, Reims, Metz, Beauvais, Pontoise, Toussus-le-Noble seront fermés au plus tard à 23h», ajoute la DGAC, «qui recommande aux passagers aériens de contacter leur compagnie aérienne». Outre le risque de manque de visibilité, «le danger vient principalement du fait que les cendres en suspension peuvent endommager les réacteurs», a expliqué un porte-parole de l’autorité suédoise du trafic aérien.Le volcan est entré en éruption tôt mercredi matin. Il a provoqué de fortes inondations au sud de l’Islande. Face aux risques, les autorités islandaises ont décidé d’évacuer près de 800 civils.La durée d'une éruption en Islande «est extrêmement variable, cela peut aller de plusieurs jours à plus d'un an. Mais si l'on en juge par l'intensité de celle-ci, cela pourrait durer longtemps», a déclaré à l'AFP Magnus Tumi Gudmunsson, un professeur islandais de géophysique.«Une éruption il y a un siècle environ a duré toute une année, donc ça peut être aussi long que ça», explique Thorsteinn Jonsson, prévisionniste à l'Institut météorologique islandais. «Cela peut aussi se calmer en deux ou trois semaines, comme cela a été le cas avec d'autres éruptions».

Le nuage de cendres volcaniques est en route vers la France.Le nuage de cendre provoqué par l'éruption du volcan du glacier Eyjafjallajokull a semé la pagaille dans l'espace aérien de nos voisins. Et c'est bientôt notre tour.Les aéroports français ont commencé à fermer. Et le nuage est en route vers la France. «Il atteindra vers 20h la pointe Nord du pays et sera vers 2h au Nord d’une ligne Cherbourg-Région parisienne-Metz», a indiqué Emmanuel Bocrie, ingénieur prévisionniste à Météo-France.«Le nuage ne devrait pas descendre plus bas, mais il faut rester prudent à ce sujet», reconnaît le prévisionniste. Les poussières se dirigeront ensuite vers l’est de l’Europe du Nord. «Elles ne seront pas forcément visibles à l’oeil nu, prévient Emmanuel Bocrie, et ne sont pas dangereuses, mais peuvent perturber les vols, d’où les précautions prises».Dernière conséquence, plus sympathique: les cendres volcaniques en suspension dans l'air sont connues pour donner lieu à des couchers de soleil flamboyants, tout en rouge orangé. Même si rien n'est sûr, le prévisionniste convient qu'«on pourrait avoir des couchers de soleil sympa dans le Nord».

Droit de retrait pour les conducteurs de bus de Tremblay.Les salariés des Courriers d'Ile-de-France (CIF), réunis au dépôt de Tremblay-en-France, en Seine-Saint-Denis, après le caillassage de deux de leurs bus la nuit dernière, ne reprendront pas le travail sans "plan de sécurisation complet", ont-ils fait savoir jeudi. "On veut un plan de sécurisation complet de la part de la direction et on ne reprendra pas tant qu'on n'aura rien de durable", a déclaré Wajid Ben Abdelmalek, délégué du personnel. "Notre décision d'exercer notre droit de retrait est légitime car soucieuse de la sécurité des employés comme de celle des usagers", ont déclaré les délégués du personnel dans un communiqué. "Nous sollicitons la tenue rapide d'une table ronde à la direction régionale du Travail, regroupant les élus des communes desservies, l'Etat, ainsi que la  direction nationale des CIF, Kéolis (propriétaire des CIF) et la SNCF  (actionnaire majoritaire de Kéolis)", ont ils ajouté. 

Pédopornographie: Hervé Morin veut que le général Germanos soit radié.Hervé Morin veut la tête du général Germanos. Le ministre de la défense a saisi ce jeudi les instances disciplinaires de l'armée de terre afin d'obtenir la «radiation» du militaire condamné à dix mois de prison avec sursis pour détention d'images pédo-pornographiques.«Dans l'esprit du ministre, il est clair que la sanction adéquate est la radiation», a déclaré le porte-parole adjoint du ministère de la Défense, le général Christian Baptiste, lors de son point de presse hebdomadaire.«Un seul général a fait l'objet d'une radiation dans l'histoire récente, le général (Paul) Aussaresses», condamné en décembre 2004 pour apologie de la torture après la publication de ses mémoires sur la guerre d'Algérie, a rappelé le porte-parole.l appartiendra au Conseil supérieur de l'armée de terre de proposer une éventuelle sanction, celle-ci devant faire ensuite l'objet d'un décret du président de la République. Les deux conseils nationaux des ordres de la Légion d'honneur et du Mérite pourraient eux aussi des sanctions, allant de la «censure», à la «suspension totale ou partielle» ou «l'exclusion».

Après Xynthia:Il y a eu un malentendu, les zones évoquées ce sont des zones de solidarité, des zones de rachat, ce ne sont pas des zones de destruction massive, il y a un malentendu sur lequel il faut qu'on s'explique", a déclaré jeudi à La Rochelle, le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo avant une rencontre avec les élus concernés de Charente-Maritime à la préfecture."On va travailler avec eux" (les maires et les parlementaires présents), a ajouté le ministre, venu avec les secrétaires d'Etat au Logement Benoist Apparu, à l'Ecologie Chantal Jouanno, et aux Transports Dominique Bussereau, également président du conseil général de Charente-Maritime. "Ce sont des zones à risques avérés, la solidarité nationale est là pour aider", a-t-il poursuivi. "D'ailleurs les zones noires ce n'est pas très heureux comme expression, ce sont des zones sur lesquelles l'Etat s'engage sur la sécurité", a-t-il dit.Dans ces zones dites "noires", où les habitations sont destinées à être détruites après la tempête du 28 février, "il y a un problème de valeur de biens, de patrimoine", a poursuivi Jean-Louis Borloo. Il faut "que l'Etat garantisse la valeur des biens et s'engage, c'est une procédure exceptionnelle, à un accord amiable et après, parcelle par parcelle, maison par maison, là où il y a un risque avéré, on regardera ensemble les procédures habituelles et de droit commun", a-t-il ajouté. "Le rachat c'est un avantage qui est donné aux gens, dans ces zones vous pouvez demander à partir, à vendre à l'amiable et comme il n'y aura pas beaucoup d'acheteurs l'Etat garantit la valeur", a-t-il encore déclaré. Dans une "lettre ouverte" adressée au président de la République et au Premier ministre, Ségolène Royal, présidente PS de la région Poitou-Charentes, les représentants de trente-trois communes et neuf associations de défense des victimes ont demandé mercredi une "suspension du zonage".

Un enfant meurt dans l'incendie d'un camp de roms à Gagny.Un enfant en bas âge est mort dans l'incendie d'un camp de roms survenu dans la nuit de mercredi à jeudi rue Jean Bouin à Gagny, en Seine-Saint-Denis. La soeur et la mère de l'enfant ont été grièvement brûlées, selon la Préfecture de police de Paris.Le feu s'est déclaré vers minuit, et quatorze engins de pompiers ont été mobilisés pour venir à bout du sinistre dont l'origine reste indéterminée.

SNCF : les grévistes bloquent les trains, les CRS interviennent.Les forces de l'ordre ont délogé sans incident jeudi quelque 200 manifestants grévistes de la SNCF qui avaient envahi les voies ferroviaires une heure auparavant à la gare Matabiau de Toulouse entraînant l'interruption du trafic.

Fumée dans le métro parisien, quatre stations évacuées.Quatre stations de métro ont été brièvement évacuées jeudi en fin d'après-midi à cause d'un dégagement de fumée d'origine inconnue dans un tunnel du métro parisien, sur la ligne 4 entre les stations Odéon et Saint-Michel, a indiqué jeudi la RATP.Selon un porte-parole de la régie, vers 18h45, une fumée d'origine inconnue a été détectée dans le tunnel de la ligne 4, entre les stations Odéon et Saint-Michel, conduisant à l'évacuation des stations Cité, Saint-Michel, Odéon et Saint-Germain.La ligne 4 a été interrompue entre Réaumur-Sébastopol et Vavin et la ligne 10 entre Duroc et Austerlitz, a ajouté le porte-parole, mais tout est rentré dans l'ordre vers 19h00 et le trafic a repris sur les deux lignes. Cet incident mineur n'a causé ni victime ni dégâts, a précisé le porte-parole.

Trente agents d'entretien exploités saisissent les prud'hommes à Lyon.Pour la société de sous-traitance Astic, une nuit de ménage chez Mac Donald’s valait entre 36 et 39 euros. «C’était à prendre ou à laisser, témoigne Philippe, 40 ans, agent d’entretien. On n’avait pas le choix.» Comme lui, vingt-neuf autres anciens employés d’Astic ont saisi les prud’hommes de Lyon ce jeudi pour avoir travaillé dans «l’irrégularité la plus complète» pendant plusieurs années pour certains.Soutenus par la CGT, les travailleurs réclament, selon leur situation, entre 10.000 et 30.000 euros de réparation. Sur les trente agents d’entretien, vingt sont sans-papiers. Et cinq viennent d’obtenir un titre de séjour.
«Ils étaient payés de façon non conforme et n’étaient pas déclarés», indique leur avocat Pierre Masanovic. L’affaire avait éclaté le 7 octobre, lors d’une opération de police menée dans le cadre d’une information pénale pour travail dissimulé. Depuis, la société Astic a été mise en liquidation judiciaire. L’action aux prud’hommes vise donc le liquidateur.Ce dossier prend toute son importance alors quele ministre de l’Immigration, Eric Besson, a présenté le 31 mars un projet de loi renforçant la lutte contre l’immigration clandestine et notamment le travail illégal.
«Ce n’est pas une attitude à la marge d’un employeur mais bien une organisation de travail dissimulé», a relevé Pierre Masanovic. L’audience a été fixée au 23 mai 2011.   

Mise à jour du 14/04/10 à 20h40
Un homme dans le coma après son passage dans un commissariat de Paris.Une enquête a été ouverte mardi soir par la «police des polices» (IGS) après qu'un homme a été grièvement blessé dans des locaux de la police parisienne dans le 18ème arrondissement de Paris, selon des sources proches de l'enquête. L'homme serait ce mercredi matin dans le coma.Philippe C, 35 ans, né à Dakar au Sénégal, s'est présenté mardi soir peu après 21h au commissariat central du 18ème arrondissement dans un «état de surexcitation» pouvant «laisser penser qu'il avait bu», selon les tout premiers éléments de l'enquête .L'homme a demandé à déposer plainte pour «usurpation d'identité» selon l'enquête de l'IGS. Mais le ton serait rapidement monté avec un policier en faction du commissariat qu'il aurait frappé. Il y a eu ensuite une bousculade avec d'autres policiers et l'homme, toujours selon les tout premiers éléments de l'enquête, se serait cogné la tête sur une marche en tombant dans un escalier avec trois policiers qui tentaient de le maîtriser, avant d'être transféré dans un service d'investigation (Sarij) de l'arrondissement.Philippe C aurait alors été victime d'un malaise sur un banc, qui a nécessité son transport en urgence et son admission, dans un état jugé très sérieux selon ces mêmes sources, à l'hôpital Henri Mondor de Créteil. Selon des sources policières, il serait ensuite tombé dans le coma.«En tant que maire du 18e arrondissement, je prends acte et m'inquiète du nombre d'incidents constatés récemment dans des commissariats du XVIIIème», a réagi Daniel Vaillant dans un communiqué. L'ancien ministre de l'Intérieur s'est cependant refusé à tout commentaire, vu le peu d'éléments connus à ce stade. «Les faits tels que relatés, et s'ils sont vérifiés par les services compétents, sont graves et nécessitent des sanctions disciplinaires», a-t-il cependant concédé.Alima Boumediene-Thiery, sénatrice de Paris (Verts), a décidé mercredi de saisir la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS).

Les promesses du patron de la SNCF.Au huitième jour de grève, la confrontation se poursuit entre la SNCF et les deux syndicats à l'origine du mouvement. Alors que la direction croyait pouvoir annoncer au début de la semaine un quasi-retour à la normale, la grève a repris de la vigueur depuis mardi. Selon la SNCF, le taux de grévistes était toutefois de 3,97% mercredi, contre 4,2% la veille, avec 27,59% des contrôleurs en grève, contre 28,43%, et 28,91% des conducteurs (contre 30,17%). La direction dit observer une stabilité du nombre de grévistes dans quatre régions du sud de la France, notamment Provence-Alpes-Côte d'Azur et Midi-Pyrénées, mais une augmentation en Languedoc-Roussillon.S'inquiétant de "risques de radicalisation" et d'un coup d'arrêt au dialogue social, un syndicat non gréviste, la CFTC, a appelé mercredi à la recherche d'une "porte de sortie honorable". Quant au président de l'entreprise publique, Guillaume Pepy, il a annoncé des mesures d'urgence pour les usagers, dont certains reprochent à la compagnie de ne pas tenir ses prévisions de trafic.Mieux informer les voyageurs et les rembourser le cas échéant, ne plus prendre de réservations pour le Sud-Est particulièrement touché par la grève : au huitième jour du mouvement, Guillaume Pepy s'engage face à la grogne des usagers.

Séisme en Chine:Un puissant séisme a touché mercredi la province isolée du Qinghai, dans le nord-ouest de la Chine, proche de la région autonome du Tibet. Ce séisme, qui a atteint une magnitude de 6,9, selon l'Institut de géophysique américain (USGS), et de 7,1 selon les autorités sismiques chinoises, a fait environ 400 morts et 10.000 blessés, selon un bilan communiqué par les autorités locales. La zone la plus touchée, épicentre du séisme, est la préfecture de Yushu avec son siège Gyegu, région pauvre proche du Tibet, avec une population de 280.000 personnes. Selon Chine Nouvelle, Gyegu compte 100.000 habitants et elle se situe à 12 heures de route de la capitale provinciale, Xining.Outre les réseaux de communication très endommagés, plus de 85% des bâtiments situés près de l'épicentre se sont effondrés, selon Chine Nouvelle, citant un responsable du gouvernement local. Une école professionnelle s'est écroulée et «beaucoup d'étudiants ont été ensevelis», a-t-il ajouté. «Les blessés sont partout dans les rues, beaucoup de gens sont en sang», a dit ce responsable. Selon la télévision chinoise, plus de 900 personnes ont été sorties vivantes des décombres depuis le séisme.

Projet de voies sur berges à Paris.Au mois de janvier dernier, lors de ses vœux au Conseil de Paris, Bertrand Delanoë  l'avait annoncé "dans les prochaines semaines, je vais prendre des initiatives fortes" et dans le même discours évoqué "la reconquête des voies sur berge". C'est chose faite, il a dévoilé son plan mercredi à la presse. Au total, quinze hectares seront concernés par ces réaménagements, dont plus de quatre hectares seront interdits totalement à la circulation automobile.Un réaménagement de la rive droite entre le pont d'Iéna, 8è arrondissement, et le pont de Sully, 4è arrondissement. Cette autoroute urbaine, sera soumise à une réduction de la vitesse. Cinq feux tricolores seront installés et la largeur de la chaussée sera diminuée pour les voitures, afin de permettre  l'accès aux berges aux piétons et aux cyclistes. Plus de voitures sur la rive basse gauche."Il eut été extrêmement imprudent de  couper brutalement la circulation  rive droite, car la congestion de Paris aurait abîmé le projet lui même. Sur la  partie rive droite nous ne supprimons pas de file de circulation mais nous  recomposons totalement le boulevard urbain" a expliqué le Maire de Paris lors de la présentation du projet.  Le trafic sur la rive droite serait comparable à une autoroute à  deux voies avec 40.000 véhicules par jour et 4.000 par heure aux heures de  pointe.Le quai bas rive gauche, entre le musée d'Orsay et le pont de l'Alma, sera fermé à la circulation automobile. Des activités pérennes, accessibles à tous, seront créées.  Bertrand Delanoë le laissait déjà entendre dans son discours en janvier, il souhaitait une "harmonisation" entre voitures et piétons, en envisageant des espaces sans automobile. Les berges seraient transformées en lieux de vie autour de trois pôles culture, sport et nature. Les noctambules seraient aussi à la fête, puisque des espaces devraient être créés pour eux.Une première délibération sera présentée au Conseil de Paris de juillet 2010, afin de présenter les principes d'aménagement et permettre de lancer différentes études de réalisation. D'ici juin, des échanges auront lieu avec les maires d'arrondissement et les collectivités riveraines afin que la dimension métropolitaine du projet soit affirmée.Les Parisiens auront aussi un droit de regard sur ce projet, ils seront invités à s'exprimer grâce à un forum qui sera mis en place très prochainement sur le site de la Mairie de ParisLa Mairie ne veut pas exlure les principaux usagers, les familles, les jeunes ou les personnes âgées. Dans sa partie  parisienne, le projet sera mis en œuvre dans les deux ans : les aménagements sur les deux rives seront réalisés au plus tard dans le courant de l'été 2012.

Pédophilie et homosexualité: Le Vatican prend ses distances avec Tarcisio Bertone.Les propos polémiques du Cardinal Tarcisio Bertone n’ont pas plu au Vatican. Le numéro 2 de l’institution religieuse a en effet affirmé lundi, à Santiago du Chili, que beaucoup de psychologues et de psychiatres «ont démontré qu’il y a une relation entre homosexualité et pédophilie».Les réactions n’ont pas tardé à se faire entendre, même du côté des autorités religieuses. Dans un communiqué, le Vatican affirme avoir pris ses distances avec le Cardinal.Frederico Lombardi, porte-parole, a déclaré que «les autorités ecclésiastiques ne jugent pas de leur compétence de faire des affirmations générales de caractère spécifiquement psychologique ou médical, lesquelles relèvent naturellement des études des spécialistes et des recherches en cours sur le sujet».Sur ce point Rolando Jimenez, président du mouvement chilien pour l’intégration et la libération homosexuelle est bien d’accord. Il avait pointé dans la foulée que ces propos n’ont aucun fondement scientifique, dénonçant, à cette occasion, «une stratégie perverse du Vatican qui cherche à fuir sa propre responsabilité».Une référence aux scandales de pédophilie qui secouent l’institution ecclésiastique depuis quelques mois. De son côté, la France s’est insurgée ce mercredi. Le quai d'Orsay a condamné un «amalgame inacceptable», tout en rappelant l’engagement du pays dans la lutte contre les discriminations.

Loïc Sécher libre.Sorti de prison mardi soir après l'annulation de sa condamnation pour viol par la Cour de révision, Loïc Sécher a dit vouloir utiliser cette liberté retrouvée pour "préparer son troisième procès afin que la justice l'innocente".

Une adolescente croate sort du coma en parlant allemand couramment.S'endormir Croate et se réveiller Allemande. C'est à peu de choses près ce qui est arrivé à une adolescente de 13 ans, qui s'est réveillée, après un coma de 24 heures, incapable de prononcer un mot dans sa langue maternelle, mais parlant couramment celle de Goethe.Le plus étrange, c'est que d'après ses parents, la jeune fille venait tout juste de commencer à apprendre cette langue à l'école. Et, bien qu'elle se soit mise à lire des livres et à regarder des émissions de télé en Allemand, l'adolescente était, avant son accident, loin de maîtriser la langue à ce point.«Jadis, ce serait passé pour un miracle, a commenté l'expert psychiatre Mijo Milas. Mais nous préférons penser qu'il y a une explication logique. C'est juste que nous ne l'avons pas encore trouvée.» Et le médecin de citer des cas où des malades se seraient mis à parler des langues «parfois bibliques, comme celles de Babylon ou de l'Egypte ancienne».Plus prosaïque, le directeur de l'hôpital a reconnu qu'«on ne sait jamais, quand il se remet d'un traumatisme, comment le cerveau va réagir». Avant de conclure: «Nous essayons toujours de trouver ce qui a bien pu causer ce coma profond et pourquoi elle parle désormais aussi bien cette autre langue.» 

Mise à jour du 12/04/10 à 16h40
Mort d'un nourrisson : la mère mise en examen.Une femme de 24 ans a été mise en examen pour "homicide d'un mineur âgé de moins de quinze ans" et placée en détention provisoire après la découverte du corps sans vie d'un bébé qu'elle avait mis au monde seule, a indiqué lundi le procureur de la République de Bordeaux. Elle avait déjà été placée en garde à vue jeudi après la découverte du corps du nouveau-né au domicile de son compagnon à Langon, en Gironde.Le 5 avril, en fin d'après-midi, la gendarmerie de Langon avait été avisée de l'admission d'une patiente âgée de 24 ans, qui présentait un état hémorragique consécutif à un accouchement. En l'absence d'explication cohérente sur l'existence d'un bébé, des recherches avaient été effectuées et le corps sans vie d'un nourrisson avait été découvert au domicile du compagnon de cette dernière. Immédiatement avisé, un médecin légiste de permanence avait constaté que l'enfant était né viable, ce que devait confirmer l'autopsie réalisée le 6 avril.Compte tenu de son état de santé, la mère n'a pu être entendue que le 7 avril par les gendarmes de la brigade de recherches de Langon, en charge de l'enquête pour flagrance. La jeune femme a indiqué ne se souvenir de rien. Placée en garde à vue à sa sortie de l'hôpital, la mère du nourrisson a maintenu ne pas avoir réalisé qu'elle était enceinte et affirmé ne pas se souvenir de ce qui s'était passé dans la matinée du 5 avril, moment présumé de l'accouchement. Ce crime est passible de la réclusion à perpétuité.
Réforme des retraites:Le ministre du Travail reçoit individuellement les dirigeants syndicaux et patronaux ce lundi.
Le président de la CGPME, syndicat des patrons de petites et moyennes entreprises, a déclaré qu’«on sait très bien qu’on rentre dans le mur si on ne change rien.»Jean-François Roubaud a proposé «d’indexer la durée du temps de travail sur l’espérance de vie. Je pense que fixer 42 ans en 2020 paraît une mesure qui pourrait être raisonnable.»Par ailleurs, le président de la CGPME s’est dit hostile à toute «taxation supplémentaire», tandis que d’autres syndicats proposent de créer de nouveaux prélèvements, notamment sur les stock-options.Sur cette même question, le président de la CFTC, Jacques Voisin, s’est au contraire ému de l’absence de proposition gouvernementale. «On a rien, rien sur la question des financements, rien sur l'élargissement de l'assiette» a-t-il déploré à sa sortie du ministère du Travail.Jacques Voisin plaide en faveur de «l'élargissement de l'assiette des financements aux revenus du capital» et aux stock-options. Il a par ailleurs évoqué la «taxation des profits non réinvestis». Il a aussi réaffirmé le refus de la CFTC de toucher à la retraite à 60 ans.Le dirigeant de la CFTC a par ailleurs critiqué, comme ses homologues de FO et de la CFDT, le calendrier décidé par le gouvernement: «Nous avons un agenda assez serré qui risque de ne pas nous permettre d'aller au fond de ce sujet essentiel».Le responsable de la CFDT a par ailleurs souligné son attachement «à l’âge des 60 ans» comme âge légal de départ à la retraite, sous-entendant qu’il n’excluait pas d'envisager un nouvel allongement de la durée de cotisation pour toucher une retraite à taux plein.Plus tôt dans la matinée, Laurence Parisot a estimé qu’il ne fallait pas «continuer à résoudre la question des retraites par une augmentation régulière des cotisations» patronales ou salariales.La présidente du Medef a ainsi rejeté une des pistes envisagées pour réduire le déficit de la branche des retraites. Elle n’a toutefois pas précisé quelles étaient les options privilégiées par le syndicat patronal pour garantir la pérennité du système de retraites. Laurence Parisot a simplement cité comme enjeux prioritaires l'objectif de «maintenir le niveau de vie des Français et maintenir la compétitivité du site France et des entreprises françaises».Premier à s’entretenir avec Eric Woerth ce lundi matin, Jean-Claude Mailly a annoncé que la réforme des retraites fera l’objet d’un projet de loi, qui sera examiné «début juillet» en conseil des ministres.Avant, un «document d’orientation» comprenant des options sur les réformes possibles devrait voir le jour à la mi-mai. «Un projet plus détaillé» viendrait ensuite «vers la mi-juin», pour établir un projet de loi examiné début juillet en conseil des ministres. Selon ce calendrier, la loi serait «déposée en septembre».La concertation sur les retraites qui s’engage ce lundi matin est synonyme, selon Jean-Claude Mailly de «début de la confrontation» sur le sujet. Le secrétaire général de FO était le premier à s’entretenir avec Eric Woerth.Des rencontres bilatérales ont lieu tout au long de ce lundi entre le ministre et des dirigeants syndicaux et patronaux.

Crash de l'avion présidentiel polonais:Les funérailles nationales de Lech Kaczynski auront lieu samedi.Un dernier hommage. Le corps du président Lech Kaczynski, qui a péri dans l'accident de son avion samedi près de Smolensk, dans l'ouest de la Russie, va être exposé au public, mardi à Varsovie, a annoncé un haut responsable de la présidence cité par l'agence PAP. Le corps de son épouse, qui n'avait pas encore été identifié, sera rapatrié mardi, selon Jacek Sasin, directeur adjoint de la présidence, et l'hommage officiel aux victimes sera rendu samedi à Varsovie, a indiqué le Sénat polonais.De son côté, le Premier ministre russe Vladimir Poutine a promis une «enquête objective et complète» sur la catastrophe aérienne. «Toutes les causes de cette catastrophe aériennes seront révélées», a-t-il assuré avant d'ajouter que la Russie «partageait le chagrin des Polonais». Le vice-Premier ministre, Sergueï Ivanov, a rapporté à Vladimir Poutine que toutes les données du vol de l'avion présidentiel étaient intactes et confirmé que l'équipage avait bien reçu l'alerte sur les conditions météorologiques difficiles.Le procureur général de Pologne, Andrzej Seremet, a annoncé ce lundi que des corps de victimes se trouvaient toujours dans les débris de l'appareil, et que rien n'indiquait pour le moment que les pilotes de l'avion avaient subi des pressions pour atterrir malgré le mauvais temps. Il a néanmoins ajouté que les experts étudieraient les bruits de fond de l'enregistrement des conversations des pilotes afin de déterminer s'il n'y a pas eu «de quelconques suggestions à l'adresse des pilotes».Les médias polonais évoquent des hypothèses selon lequelles une des causes possibles de l'accident seraient des pressions exercées sur les pilotes pour qu'ils atterrissent coûte que coûte, afin que la délégation officielle arrive à temps pour les cérémonies de commémoration à Katyn.

Le déraillement d'un train en Italie fait onze morts.Le déraillement d'un train dans le nord de l’Italie aurait fait au moins onze morts, 28 blessés, dont 7 blessés graves, selon l'agence Ansa. Le petit train - seulement quelques wagons - ne comportait pas beaucoup de voyageurs car il circulait en dehors des heures d’affluence. Le déraillement s'est produit vers 9h locales et selon les secouristes un glissement de terrain pourrait en avoir été à l'origine. Le convoi a déraillé entre Laces et Castelbello, une ligne utilisée par les étudiants et les travailleurs pendulaires. Un quartier général de la protection civile est en train d'être mis sur pied localement et de nombreux véhicules de secours et ambulances se dirigeaient vers la zone, selon la même source.La ligne ferroviaire sur laquelle s'est produit l'accident a été inaugurée en 2005 et est considérée comme l'une des plus modernes du pays, précise Ansa.

Des OGM dans nos fromages? Greenpeace a mis en garde ce samedi contre quinze fromages dits «douteux» qui pourraient contenir des OGM. Dans la liste, on trouve: le Maroilles, le Livarot, le Camembert de Normandie, le Pont L'Evêque, le Bie de Meaux, le Brie de Melun, le Chaource, le Langres, le Munster, le Crottin de Chavignol, le Valançay, le Chabichou du Poitou, le Bleu du Vercors, le Bleu des Causses, le Brocciu.«Ils ne sont pas directement faits à partir des organismes génétiquement modifiés, mais les bêtes desquelles on tire le lait pour faire le fromage sont nourries avec du Soja OGM», explique Sarah Pecas, chargée de campagne OGM chez Greenpeace.A travers ces opérations de communication, Greenpeace souhaite informer les consommateurs que les fromages, même de qualité, peuvent contenir des OGM. La santé du consommateur n’est pas en cause mais pour l’ONG, il s’agit de cohérence. «Si on est contre les OGM, comme s’en réclame la France, manger ce type de fromage revient à les soutenir», reprend Sarah Pecas.

Enfant tué en mini-moto : c'est le père qui conduisait.L'accident s'est produit vers 16 heures dans la propriété des grand-parents à Cauroy dans les Ardennes,la mini-moto , à l'origine du décès était pilotée par le père qui tenait devant lui l'enfant sur la selle avant qu'il ne perde le contrôle de l'engin. . Selon le procureur, le petit garçon, qui ne portait pas de casque, a été projeté contre le portail et souffrait de graves blessures à la tête. Son père, âgé de 30 ans, l'avait transporté jusqu'au cabinet médical de Machault un village distant de 2 kilomètres, avant l'intervention du Samu. L'enfant a succombé peu après à ses blessures. Il aurait dû fêter ses cinq ans le mois prochain."C'est un tragique accident et en l'état de l'enquête il n'y a pas lieu d'envisager des poursuites", a précisé le procureur. Selon les gendarmes de Vouziers en charge de l'enquête, la mini-moto de cross est de type Honda 70R d'une cylindrée de 50 cm3, pouvant atteindre des vitesses de 60 km/h. Les mini-motos sont en vente libre mais sont interdites à la circulation sur la voie publique en France

Deux interpellations après un lynchage en plein Grenoble.La victime, qui revenait d'une soirée avec trois amis, avait été très violemment frappée à coups de pieds au visage, avant de recevoir deux coups de couteau au bras et dans le dos. Le jeune homme, dont l'un des poumons a été perforé, se trouvait dans un état stable dimanche mais "les médecins sont réservés quant à de possibles séquelles neurologique", a rapporté la police. Tout serait parti d'une dispute pour un motif infime : l'un des agresseurs aurait demandé une cigarette à la compagne de la victime qui venait de fumer la dernière de son paquet. Le groupe d'amis, qui a du coup poursuivi son chemin, a alors subi un assaut d'insultes avant que le compagnon de la jeune fille ne soit frappé "très violemment", selon la police.

Bataille judiciaire autour du cas d'un employé d'Eurovia mort d'un cancer lié au goudron. Ce lundi débute le procès qui oppose la famille de Francisco Serrano Andrade à la société Eurovia.Les proches de cet ancien employé, mort à 56 ans des suites d’un cancer consécutif à l’exposition durant une vingtaine d’années au goudron et au bitume, assignent la filière de Vinci pour «faute inexcusable» devant le Tribunal des affaires de Sécurité sociale (TASS).Francisco Serrano Andrade a travaillé sans masque de protection comme épandeur régleur puis comme conducteur d’engins à l’arrière d’un camion de bitume. Il inhalait ainsi des fumées contenant des substances cancérogènes quotidiennement.Le comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles de la CPAM a établi le lien entre son cancer et son activité, mais Eurovia refuse de l’admettre.

Le mouvement de grève perturbe toujours le trafic SNCF.Le trafic SNCF est toujours perturbé ce lundi matin pour le sixième jour consécutif de grève à l'appel de la CGT et de Sud Rail, a indiqué la direction de la SNCF.Le syndicaliste a également appelé Guillaume Pépy, le président de la SNCF, a «négocier un peu mieux au lieu d'enfumer les syndicats». La SNCF a pour sa part proposé que la table ronde du 21 avril se tienne plus tôt si «les conditions de trafic normales sont rétablies», a indiqué la CFDT.Le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly a estimé sur France 2 que les syndicats ne devaient «pas trop griller de cartouches» dans la grève en cours à la SNCF, car «le vrai combat qu'on va avoir à mener», c'est «celui sur les retraites». Il a également indiqué qu'il ne comprenait «pas bien» la grève à la SNCF. «J'ai le sentiment qu'il y a un peu des histoires d'appareils dans cette affaire, qui sont liées à la représentativité», a-t-il dit.  

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